Éric Ciotti oppose fermement la nomination de Xavier Bertrand
Éric Ciotti, président du groupe " À droite ! " à l'Assemblée nationale, s'oppose fermement à Xavier Bertrand comme Premier ministre. Il a exprimé son avis lors de sa rencontre avec Emmanuel Macron dans le cadre des consultations présidentielles. Xavier Bertrand, président LR des Hauts-de-France et ancien ministre de la Santé, avait soutenu le Nouveau Front Populaire (NFP) au second tour, ce qui a motivé Ciotti à le rejeter catégoriquement pour Matignon.
Éric Ciotti, président du groupe " À droite ! " à l'Assemblée nationale, estime que le NFP est " dangereux " et porte " un projet extrêmement pernicieux et menaçant pour le pays " pic.twitter.com/4hdGyzHHrW
- BFMTV (@BFMTV) August 26, 2024
Une opposition claire et déterminée
Après son entretien à l'Élysée, Ciotti s'est exprimé devant la presse : " Je refuse catégoriquement un Premier ministre issu du NFP et bien entendu de LFI. " Il a argumenté en faveur d'une union des droites comme " la seule option viable " face à la coalition de gauche. Selon lui, tout chef de gouvernement des quatre partis du NFP - le PS, le PCF, LFI et Les Verts - subirait " immédiatement " une motion de censure de son groupe parlementaire.
Des partis jugés dangereux
Le député des Alpes-Maritimes a qualifié les partis du NFP de " dangereux ", les accusant de défendre un projet nuisible et menaçant pour la France. Il a souligné les problèmes liés à la sécurité, à l'immigration, aux finances publiques et aux relations internationales. Pour Ciotti, envisager une alliance avec ces partis est impensable.
Un groupe parlementaire en vigilance
Dirigeant un groupe de 16 parlementaires en alliance avec le Rassemblement National, Ciotti a aussi précisé que la décision de nommer un nouveau Premier ministre par Macron " n'est pas imminente ". Une " deuxième vague de consultations " est probable. Aujourd'hui, président contesté des Républicains, Éric Ciotti reste un acteur clé dans le dialogue en cours pour la formation du prochain gouvernement. Il insiste sur la nécessité d'une coalition de droite pour préserver l'intégrité et la sécurité du pays.
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