Dégustation au domaine Frédéric Mabileau (37)

Retour au domaine Mabileau pour une dégustation de l’ensemble de la gamme, axée sur les cuvée d’Anjou (en blanc) et de Bourgueil / Saint Nicolas (en rouge)

Anjou, chenin des Rouillères 2023 : un blanc frais, immédiat, qui « sauvignonnne » très discrètement, apportant du peps. Bouche vive et florale, légèrement acidulée. Pointe grasse en finale qui apporte de la structure et de la longueur. Très Bien

Anjou, chenin des Mille Rocs 2022 : un nez profond, très minéral, une touche fumée et une impression « carbonifère » très discrète. Bouche structurée et corpulente, basée sur une tension bien mesurée, des notes grasses plus rondes qui dessinent un ensemble très suave. Longue empreinte saline sur la finale, claquante, superbe. Grande garde à prévoir et grand vin. Excellent ++

St Nicolas de Bourgueil, FRED 2023 : un nez fruité immédiat, sur les fruits noirs, profond. Une bouche droite, fuitée, de belle rondeur. Pointe perlante comme il faut, ni trop ni trop peu. Beaucoup de charme et une sorte d’immédiateté. Très Bien +

St Nicolas de Bourgueil, les Rouillères 2022 : nez d’essence rustique, sur le fruit, laissant une impression de structure. Bouche avec de la mâche, de la structure et une belle acidité acidulée. Vin jeune avec des amers à fondre encore un peu. Très Bien + (potentiellement plus)

St Nicolas de Bourgueil, Coutures 2021 : rondeur et charme au nez, avec un équilibre fruité complété par des notes animales / de cuir. Bouche suave, allongée et d’une belle rondeur. Finale gourmande. Très Bien ++

St Nicolas de Bourgueil, Eclipse n°14, 2018 : un vin tout en dentelle, notamment au niveau du nez. Du fruit, de la structure, un équilibre qui « pinote ». Bouche équilibrée, apaisée, « douce ». Acidité sur la finale, qui vient habiller le vin. Finale avec de la douceur et une grande allonge. Potentiellement un Grand vin. Excellent ++

Merci au domaine pour leur accueil et leur disponibilité. Confirmation d’une grande qualité pour l’ensemble de la gamme, à des prix doux (mais comment font-ils par rapport à nos « pauvres » bourguignons dont les prix comportent un « zéro » de plus ?).

Nous y reviendrons avec grand plaisir.

Bruno