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Eric Coquerel accuse Emmanuel Macron de se servir de LFI pour entraver le gouvernement du NFP

Publié le 26 août 2024 par Delits

Eric Coquerel critique sévèrement Emmanuel Macron sur franceinfo

Eric Coquerel, député de La France Insoumise (LFI) et président de la commission des finances de l'Assemblée nationale, n'a pas mâché ses mots. Lors d'une interview sur franceinfo, il a fermement accusé Emmanuel Macron d'utiliser la possible présence de ministres LFI au gouvernement comme excuse pour empêcher la nomination de Lucie Castets au poste de Première ministre.

Macron face aux menaces de censure

Le député LFI a réagi aux menaces de censure contre un éventuel gouvernement dirigé par le NFP. Alors que Macron poursuit ses consultations pour nommer un nouveau Premier ministre, Coquerel a déclaré que le refus de désigner Castets visait à éviter la mise en œuvre du programme du NFP, qui a remporté les récentes élections législatives.

Un prétexte pour Macron ?

Coquerel a soutenu que la présence ou l'absence de ministres LFI au sein du gouvernement n'était qu'un prétexte. Selon lui, la véritable question est la réticence de Macron à accepter le résultat des élections. " Le Président doit prouver le contraire ", a insisté Coquerel. Il a rappelé que la priorité du NFP est de voir le mandat électoral respecté à travers l'application de son programme.

Mélenchon lance un défi à Macron

Cette position reflète l'intervention récente de Jean-Luc Mélenchon. Il a proposé qu'un gouvernement dirigé par Lucie Castets, même sans ministres LFI, soit autorisé à gouverner sans crainte de censure. Mélenchon a demandé à l'actuelle administration: permettraient-ils à un tel gouvernement de mettre en œuvre le programme qui a remporté la majorité aux élections législatives ?

La crainte d'un retour de la gauche

Coquerel a également suggéré que la réticence à nommer Castets découle d'une crainte plus large d'un retour en force de la gauche. Il a accusé Macron et ses alliés de vouloir contourner la volonté démocratique, supposant qu'ils attendaient un autre résultat, peut-être une victoire de l'extrême droite. " Ils redoutent le retour d'une gauche digne de ce nom ", a souligné Coquerel, précisant que le succès inattendu du NFP a perturbé leurs plans.

Tensions autour des accusations

Durant la même interview, Coquerel a aussi répondu aux récentes critiques liant LFI à l'attaque d'une synagogue à La Grande-Motte. Il a dénoncé toute tentative d'associer LFI à de tels actes comme une calomnie motivée politiquement. Il a défendu la position du parti sur le conflit israélo-palestinien comme étant ancrée dans une recherche de paix par la reconnaissance d'un État palestinien.

Alors que l'impasse politique continue, les propos de Coquerel soulignent les tensions croissantes entre l'administration Macron et la coalition NFP victorieuse. Cela soulève des questions sur l'avenir de la gouvernance en France.

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