Ce samedi matin, lors des Amfis, Olivier Besancenot, porte-parole du Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), a exprimé son engagement pour un changement profond des institutions françaises. Devant une assemblée de militants Insoumis, l'ex-candidat à la présidentielle de 2002 et 2007 a souligné l'importance cruciale du Nouveau Front Populaire (NFP) pour faire face aux défis politiques contemporains.
Un Appel à la Mobilisation et à l'Unité
" Nous n'oublions pas les responsabilités de certains à gauche dans la situation actuelle, mais l'urgence est là. Cette victoire a été obtenue, et maintenant, il faut être à la hauteur ", a-t-il affirmé. Optimiste quant au potentiel du NFP, Besancenot s'est montré curieux et impatient : " Je suis impatient de voir ce que nous pourrons accomplir à la rentrée ".
La Rentrée Politique : Un Défi à Relever
Olivier Besancenot prévoit une rentrée politique tumultueuse. Il estime que le NFP doit " peser dans ce bourbier pour proposer des solutions alternatives ". Devant le lac d'Aiguille, où la baignade est interdite, il a fait une comparaison audacieuse avec la situation gouvernementale : " C'est comme le gouvernement, on peut le regarder mais pas y goûter ! "
Propositions et Actions pour un Changement
Le porte-parole du NPA a soutenu l' idée de recourir à des procédures institutionnelles comme la destitution. Il a également proposé une vision plus large : " Il faut en finir avec le présidentialisme ". Cela passe, selon lui, par la mise en place d'une assemblée constituante capable de créer de nouvelles institutions fonctionnant non plus " du haut vers le bas comme dans la 5e République, mais du bas vers le haut ".
Parmi les initiatives envisagées pour débloquer la situation, Besancenot a proposé l'organisation d'une " grande marche à la rentrée " en faveur d'une République " plus sociale, plus écologique, et plus démocratique ", une idée qui a enthousiasmé les militants présents.
En Route vers une Mobilisation Générale
Enfin, Olivier Besancenot a évoqué le terme de " grève générale ", exprimant son regret face à la mobilisation insuffisante contre la réforme des retraites. " Il fallait passer un cran au-dessus ", a-t-il observé, appelant à dépasser le " sectarisme " entre la gauche syndicale et la gauche politique. Il a néanmoins reconnu un " électrochoc " en juillet, face à la perspective d'un gouvernement RN, avec une " connivence tacite " entre le NFP et certaines organisations syndicales.