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Billie Pretty a disparu – Sophie Astrabie

Publié le 19 août 2024 par The Cosmic Sam @thecosmicsam

Sophie Astrabie est une auteure pleine de talents que j’adore suivre, aussi bien grâce à ses livres (je vous en parlais d’ailleurs ici et ici), que sur Instagram (ici) où elle partage des posts toujours bourrés d’humour, de tendresse et de justesse.

« Billie Pretty a disparu » est le troisième livre que je découvre de cette auteure. Je vous dis ce que j’en ai pensé.

Le livre : « Billie Pretty a disparu » (ici)

Billie Pretty disparu Sophie Astrabie

Crédit photo : L&t

L’auteure : Sophie Astrabie est une autrice française de littérature contemporaine. Ses livres «Le Pacte d’Avril», « La Somme de nos vies » et « Les Bruits du souvenir » ont rencontré un beau succès.

Le résumé : «  »Si je m’appelle Billie, c’est grâce à cette chanteuse américaine qui avait la plus belle voix du monde. Billie Pretty. Marcel me racontait cette histoire quand j’étais petite et que je n’arrivais pas à m’endormir. » Depuis qu’elle est enfant, Billie est élevée dans une petite ville de province par Marcel, son grand-père. C’est dans ce milieu modeste où chaque centime compte, où les distractions sont rares, qu’elle grandit. Mais un jour d’été comme les autres, dans l’escalier de son immeuble, Billie rencontre Maxime. Avec lui, elle découvre l’amitié, la confiance et l’amour. Ils vont se perdre, se retrouver, se perdre encore… C’est l’histoire de deux personnes qui s’aiment depuis l’enfance, mais pas en même temps. C’est l’histoire d’une petite fille qui croit en sa légende personnelle même après que celle-ci s’est effondrée. C’est l’histoire de Billie, qui va tout faire pour exister ».

Mon avis : J’ai retrouvé avec ravissement la plume si caractéristique de Sophie Astrabie dans ce roman narrant, avec beaucoup de poésie, l’histoire d’amour impossible qui se joue tout au long du livre entre Billie Pretty et Maxime.

C’est durant leur enfance que ces deux-là se rencontrent dans une cage d’escalier et malgré leur jeune âge, ils ne pouvaient déjà être plus différents :

Billie a déjà vécu des difficultés étrangères à beaucoup de petites filles puisque sa mère est décédée très jeune et qu’elle est, depuis, élevée par son grand-père Marcel. Casanier, accro aux coupons de réductions et aux soi-disant « bonnes affaires », ce grand-père un peu taiseux ne lui parle jamais de sa défunte mère qui semble ne lui avoir laissé pour seul héritage que son drôle de prénom, emprunté à une grande chanteuse américaine. Billie Pretty grandit alors en solitaire, aime passer ses après-midis au cimetière en compagnie du jardinier et observer les trains qui passent en s’inventant des aventures.

Maxime, lui, a une enfance bien plus préservée, si ce n’est trop. Il est couvé par une mère poule qui lui rempli son emploi du temps d’activités extra-scolaires afin de le tenir éloigner de tous dangers et, par conséquent, des jeux de son âge. C’est donc, sans surprise, que Maxime tombe immédiatement sous le charme de l’intrépidité et de la liberté de Billie Pretty.

Les années passent et ces deux-là restent inséparables, se retrouvant immanquablement à chaque période de vacances scolaires. Tout va, cependant, se compliquer avec la fin de l’enfance lorsque hormones et sentiments s’en mêlent.

La vie n’a alors de cesse de leur jouer des tours et c’est un véritable jeu du chat et de la souris qui se lance, si bien qu’on se demande s’ils finiront par se retrouver. On comprend rapidement que, plus qu’une question de timing et de quiproquos, il leur faut apprendre à s’aimer eux-mêmes avant de pouvoir envisager de s’aimer l’un l’autre. Pour Maxime il s’agira de s’émanciper de sa famille, tandis que Billie Pretty devra se libérer de ses fantasmes sur sa mère et s’accepter pour s’ouvrir à elle-même et aux autres.

Globalement « Billie Pretty a disparu » est une belle histoire d’amitié et d’amour qui m’a fait penser aux films « Un jour » et « Love, Rosie » (que je vous conseille de visionner si vous êtes un peu fleur bleue comme moi). Toutefois, je n’ai pas eu le même ressenti du « livre doudou qui fait un bien fou au moral » qu’avec les deux précédents livres de l’auteure : « La somme de nos vies » et « Les bruits du souvenir » (peut-être parce que j’ai eu plus de mal à me retrouver dans les personnages ?)

Pas un coup de cœur, donc, mais une jolie lecture portée par une écriture imagère qui me plait toujours autant chez Sophie Astrabie.

Vous connaissez cette auteure ? Vous avez déjà lu certains de ces livres ?


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