Plein de choses, en fait.
De se dire, au réveil, qu'il reste encore un jour de vacances et que c'est chouette, quand même. Un jour. C'est mieux que plus de jours. De continuer à se réapproprier la maison, de rêver ça et là, des prochaines vacances, genre, mais aussi à quelques résolutions, dont celle de tenir les résolutions. D niquer l'herbe velue, armé de sa tondeuse, aussi. De faire le ménage, un peu. Notamment l'ordinateur. Pas le choix : madame a squatté la machine à laver.
Un dernier jour de vacances, ça dés potron minet d'aller acheter du beurre, parce qu'il n'y en a plus dans le frigo et de se dire, rien à péter, j'irai pas faire de courses aujourd'hui. A part le beurre, mais ça c'est faire. D'affiner la préparation de son nouveau blog, d'écouter ENFIN musique qu'on veut (pisque pendant TOUTES les vacances, la technique a joué de sales tours à la mp3's attitude). De dresser (délicately) un bilan des dites vacances et d'en parler le soir à table, avec femme et enfants, avant, ensemble, de regarder les photos des dites vacances (bis). Rire comme des cons.
Une dernière journée de vacances, ça permet faire ses comptes, de voir débouler les mamies, qui attendaient le retour, ou quelque chose comme ça. Ca permet, quand il pleut, de se dire que Lorraine et Bretagne même combat, mais fichtre, qu'elle est velue, quand même, cette herbe. Et qu'elle a l'air bête cette piscine schtroumphisée qui sert à rien. Et ça permet, quand il y a un rayon de soleil, de se dire, ô, un rayon de soleil.
Une dernière journée de vacances, ça permet de s'offrir une dernière sieste avant de rempiler pour des journées moins longues et plus longues à la fois. Ca permet de traîner toute la journée dans son vieux survêtement tout pourri. La classe, quoi. Avant la rentrée. A laquelle on n'a pas trop pensé. Réussi à ne pas y penser...