Si Nikolaï de Sark se rengorgeait de fierté du succès de sa dernière réception, le moins que l’on puisse dire c’est que les grands du Royaume de Solfé qui avaient assistés aux réjouissances n’étaient pas d’humeur badine.
Alors qu’à cette occasion, le Château était occupé à s’inquiéter du sort de SégoReine et de son aqua planning permanent en char à bœufs, il en avait négligé de s’intéresser à l’indépendance d’esprit d’un de ses plus anciens fleurons, l’occupant des Vosges.
Certainement parce que toujours persuadé que si c’était gentiment demandé le Château se tiendrait aligné comme un seul homme à la parade le p’tit doigt sur la couture du haut de chausses.
Mais voilà ! Encore raté. Le Château n’avait réussi à parler à Nikolaï de Sark que d’une seule voix…moins une.
Alors maintenant tant qu’à faire autant débattre du sort à réserver au féal devenu félon. L’excommunier, le rouer vif en place publique, ou se contenter de dire qu’il a quitté le Château commun… ?
Pendant ce temps, certains se découvraient une soudaine bravitude … et dès lors qu’ils n’avaient pas été les premiers à reconnaître le terrain.
Le premier d’entre eux, l’aspirant Chevalier Manuel désormais surnommé l’Inconstant, surement mué par la peur de s’ennuyer venait de constituer un nouveau quatuor. Leur meilleur numéro comique ? « j’voulais pas…mais je le dis après »
Le Royaume de Solfé était de nouveau paisible le soir à la veillée, le ronron du quotidien reprenait son cours…le Château n’était toujours pas d’accord.