Vers la nomination d’un nouveau Premier ministre en septembre : impatience et incertitudes chez les macronistes

François Patriat Précise le Calendrier pour le Nouveau Premier Ministre

Ce mercredi, François Patriat, chef des sénateurs macronistes, a partagé ses prévisions sur France Info au sujet de la nomination du prochain Premier ministre. Selon lui, cette décision importante ne devrait pas être prise avant " fin août " ou " début septembre ". Il insiste sur la nécessité de choisir une personnalité avec une " autorité morale indiscutable " et une " expérience politique solide ", des critères essentiels selon le contexte actuel.

Une Situation Politique Bloquée et des Délais Incertains

L'échec de la majorité présidentielle aux dernières législatives a laissé la situation politique dans l'impasse. Plus d'un mois après cet échec, Emmanuel Macron n'a pas encore désigné de chef de gouvernement. Patriat estime improbable qu'une telle nomination se fasse dans les jours à venir, surtout avec l'agenda présidentiel incertain après les Jeux Olympiques de Paris. Initialement, le président avait pensé à une nomination à la mi-août, mais ce délai semble désormais peu probable.

Un Gouvernement en Place pour le 15 Septembre

François Patriat souligne l'importance du 15 septembre. À cette date, le gouvernement doit absolument être en place pour présenter le budget. Les discussions pour former des alliances gouvernementales n'ont commencé que récemment, avec l'envoi de courriers aux parlementaires par diverses forces politiques comme le Nouveau Front populaire, Horizons et Renaissance.

Les Noms des Candidats en Course

Par ailleurs, Patriat rejette l'idée d'un gouvernement dirigé par Lucie Castets, la candidate proposée par la coalition de gauche du Nouveau Front populaire. Cette coalition, trop isolée politiquement, ferait face à une motion de censure immédiate. Il ne souhaite pas avancer de noms, mais laisse entendre que les profils de Xavier Bertrand, Bernard Cazeneuve ou Michel Barnier circulent parmi les discussions. Il conclut en affirmant que le président consulte intensivement et que les dialogues continuent entre les différents mouvements politiques.

En attendant cette décision cruciale, l'incertitude persiste au sommet de l'État. La rentrée politique s'annonce tendue.

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