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Une étude à long terme ne constate aucun effet des smartphones et autres sur le risque de tumeur

Publié le 14 août 2024 par Zaebos @MetatroneFR

Les smartphones et autres appareils électroniques n’ont aucune influence sur le risque accru de tumeur chez les adolescents. C’est du moins ce que démontre une étude à long terme récemment publiée par l’Office fédéral de radioprotection.

BfS : Pas de lien entre smartphones et risque de tumeurs cérébrales

« L’utilisation des téléphones portables et des téléphones DECT n’augmente pas le risque de tumeurs cérébrales chez les enfants et les adolescents », peut-on lire dans l'introduction du communiqué de presse de l'Office fédéral de radioprotection (BfS), qui résume les résultats d'une étude à long terme.

Dans une évaluation détaillée, le BfS ne constate pas non plus de lien entre l’utilisation de smartphones et d’autres appareils électriques et un risque accru de tumeurs cérébrales chez les adolescents. Le BfS partage ainsi l’évaluation révélée par les résultats de l’étude internationale MOBI Kids.

Selon la présidente du BfS, Inge Paulini, les nouveaux résultats contribuent à éliminer les incertitudes scientifiques résiduelles. « Ils confirment que les limites applicables aux communications mobiles protègent les adultes et les enfants. »

Résultats de l'étude MOBI Kids

L'étude MOBI Kids est une étude de recherche à grande échelle qui a examiné environ 2 800 enfants et adolescents d'un total de huit pays européens, dont l'Allemagne, ainsi qu'Israël, l'Australie, le Canada, le Japon, la Corée et la Nouvelle-Zélande entre 2010 et 2015.

Les adolescents ont été interrogés sur la durée et la fréquence de leur utilisation des téléphones portables et des téléphones DECT. L'étude a concerné 800 enfants et adolescents âgés de 10 à 24 ans chez qui on avait diagnostiqué une tumeur cérébrale.

En comparant les résultats entre les adolescents malades et sains, l'étude a conclu que le risque de développer une tumeur cérébrale n'était pas plus élevé chez les utilisateurs réguliers de téléphones portables que chez ceux qui les utilisaient rarement.

« On a même observé une tendance à la diminution du risque de maladie avec l’intensité et la durée d’utilisation, notamment dans la tranche d’âge de 15 à 19 ans », Le BfS précise en outre que cette situation est due à un biais méthodologique. Par exemple, les informations sur le comportement d'utilisation ont été en partie fournies par les parents.

Les nouveaux résultats de l’étude MOBI Kids concordent avec les résultats des recherches précédentes. Cependant, en raison du nombre plus élevé de participants et de la durée plus longue de l’étude, elle fournit beaucoup plus d’informations.


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