Troisième journée de ligue 1

Publié le 25 août 2008 par Naunin

Aïe, aïe, aïe pour les canaris ! Ils ont pris un tel bouillon pendant les 25 premières minutes à Bordeaux que personne ne les aurait pressenti pour un nul, ou même inquiéter sérieusement la cage de Ramé. Et c’est bien ce qui c’est passé : un but en début de match comme prévu, et un autre en fin de rencontre, scellant ainsi le sort des Nantais et leur offrant une place de dernier en ligue 1. J’espère que . . . en fait je ne sais pas trop quoi espérer car j’ai l’habitude de dire qu’une équipe a besoin de stabilité pour réussir, alors quand j’entends que Alain Perrin va arriver d’ici quelques jours sur les bords de l’Erdre, je reste perplexe quant au début de saison du FCN.

S’en va-t-on vers un big three ?

Y'en aura-t-il d'autres ?

La question que je souhaite vous poser en ce début de semaine pourrait être traduite en Anglais, ou bien encore en Espagnol ou en Italien. De quoi parle-t-on ? D’un championnat de football où “règnerait” seulement 2 à 4 équipes qui se partageraient les titres entre elles et pourraient ainsi attirer de bons joueurs et bien figurer sur la scène européenne. C’est ce qui se passe chez nos voisins européens avec des fortunes diverses et des moments de gloire plus ou moins éloignés. Mais les faits sont là et prouvent qu’une telle constance et une domination “outrageante” de seulement quelques clubs favorisent les bons parcours en ligue des champions.

Et bien après le mercato d’été et les 3 premières journées de ligue 1, ne pourrait-on pas commencer à songer à un “big three” qui serait composé de Lyon bien sûr, de Marseille et enfin de Bordeaux ? Mais à quel prix ? Si cette folle hypothèse venait à se vérifier dans 5 ans, est-ce que notre championnat nous offrirait toujours autant de surprises : Lens et Nantes en ligue 2, Paris à la ramasse, Nancy deuxième du championnat . . . Mais d’un autre côté, quel bonheur de voir David Villa marquer son doublé avec Lyon en finale de la champions league face à une défense Bordelaise ou Metzelder et John Terry se sont emmêles les pinceaux, et une attaque composée du trio magique Benzema - Robinho - Drogba malchanceuse et impuissante . . .