Karine Le Marchand exprime son amertume envers BFMTV après une interview de trois heures

Publié le 13 août 2024 par Delits

Karine Le Marchand s'exprime sur les agriculteurs et BFMTV

Lundi 12 août 2024, Karine Le Marchand s'est entretenue avec Télé Câble Sat. Elle a profité de cette occasion pour défendre les agriculteurs et critiquer la chaîne BFMTV.

Le parcours de Karine Le Marchand sur M6

Depuis 2010, Karine Le Marchand présente L'amour est dans le pré sur M6. À l'occasion de la saison 19, elle a accordé une interview à Télé Câble Sat. Elle milite pour un salaire minimum pour les agriculteurs et critique sévèrement la réponse du gouvernement face à leur détresse.

Un appel à la conscience des consommateurs

Karine Le Marchand appelle les consommateurs à soutenir les agriculteurs français. Elle insiste sur l'importance de prendre conscience de leur détresse. Elle souligne que les Français seraient prêts à payer quelques centimes de plus, si cela pouvait aider directement un agriculteur et sauver sa vie.

Critiques envers BFMTV

En janvier dernier, Karine Le Marchand a participé à un blocage routier. Elle a été critiquée par certains qui ont jugé sa démarche comme étant intéressée. Elle a raconté que BFMTV l'a poursuivie pendant quatre heures pour une interview. Une fois à l'antenne, ils lui ont demandé si elle faisait cela pour se faire de la publicité. Elle a trouvé cette question insultante.

Alain Marschall de BFMTV avait alors déclaré : " Ah bah Karine Le Marchand s'est fait une opération de comm' et en plus, elle a fait madame genre avec ses croissants ". En réponse, elle a lâché : " Qu'est-ce que vous voulez que je réponde ? Je m'en fiche. Il ne fallait pas venir pour deux ou trois rageux ? J'ai besoin de faire de la com', vous pensez, à mon âge ? Je me fiche complètement de ces gens-là ".

La responsabilité des consommateurs

Sur RTL, Karine Le Marchand a insisté sur la responsabilité des consommateurs. Elle est convaincue que les Français sont prêts à payer un peu plus pour s'assurer que l'argent va dans la poche des agriculteurs. Elle affirme que notre plus grande force réside dans une prise de conscience collective.

Elle a ajouté : " Notre plus grande force, ce n'est pas d'aller chercher des aides en Europe. C'est d'avoir une prise de conscience. Si l'on ne mange pas Français, demain, on n'aura plus le choix de manger Français. Ce seront d'autres normes ".

En tant que jeune média indépendant, Délits d'Opinion a besoin de votre aide. Soutenez-nous en nous suivant et en nous ajoutant à vos favoris sur Google News. Merci !

Suivez-nous sur Google News