Je me suis levée il y a à peine une heure. Je devais partir faire quelques courses, mais de voir ma table contre la fenêtre ouverte, le bruit du jardin, et la perspective de pouvoir boire un café dans le calme avec l’ordinateur devant moi, une cigarette fumante et une petite musique d’ambiance ont eu raison de ma volonté des cinq premières minutes.
J’ai donc fait chauffer mon café, je me suis installée sur ma table contre la fenêtre, et j’ai allumé mon Ipod pour faire plus ample connaissance. Monoprix attendra.
J’avais un autre blog avant, qui racontait mes petits bonheurs, mes grandes passions et mes larmes inconsolées, au travers de textes, de photos, de dessins, montages, etc. Ce blog a disparu à cause d’une personne mal intentionnée. Un mal pour un bien puisque ça relance ici un nouveau chapitre de ma vie, important pour moi.
Alors, je repars comme en 40, ce blog n’aura aucune autre vocation que de jeter ici en vrac (c’est mon grand mot de blog ça) tout ce qui fait ma vie. Donc pas de grande cohérence, les lignes éditoriales m’emmerdent, les catégories aussi, si je veux rire, pleurer, dessiner, crier, me taire, ou tagger une vidéo, ce sera sans prétention et avec ma spontanéité légendaire (sic).
Sinon, je suis cette fille-là.
Ma vie a changé il y a quelques
semaines. J’ai rencontré quelqu’un qui me pousse et me montre que
la roue tourne, pour tout le monde. Là où s’y attend le moins. Je pensais que
ce genre de choses n’arrivait qu’aux autres, et puis en fait c’était mon tour.
Une rencontre improbable, au bord du Canal Saint-Martin.
Depuis ce jour, je n’ai pas pleuré (sauf de joie ou d'émotion), j’ai eu cinq fous rires, sept cent cinquante deux « je t’aime », deux bouquets de fleurs, quinze invitations au restaurant, douze promenades en vélo, un week-end à la mer, un autre prévu, et un autre encore prévu, deux concerts programmés, et un projet de vie qui se dessine de plus en plus précisément, quelques discussions sur les loyers à Paris, et un prénom qui sonne naturellement dans notre vie.
La vie quoi. Celle que je veux aujourd’hui, celle à laquelle j’aspire. Pour la première fois depuis des années, si on me pose la question « es-tu heureuse ? », je réponds avec un grand sourire…. « pour rien au monde je n’échangerais ma place ». Il n’y a pas de « mais ».
[Un polaroïd, le chat, deux bouquets de fleurs, un kiwi pour me remettre en forme, une fenêtre aux volets fermés (parce qu'il fait chaud), un double de clefs, un anniversaire avec du vin et du champagne,
guérie quoi...]
Je m'excuse pour les billets précédents supprimés, ainsi que vos commentaires, il ne s'agissait que de tests ;-) Merci ! Ce fut lu avec attention et apprécié !