Controverse à Toulouse : un député LFI sous le feu des critiques pour une photo de piscine arborant une serviette aux couleurs de la Palestine

La polémique autour du député Hadrien Clouet et le drapeau palestinien

Récemment, Hadrien Clouet, député de La France Insoumise (LFI) pour la Haute-Garonne, a déclenché une véritable polémique. Il a posté une photo sur X (anciennement ) dans une piscine municipale de Toulouse avec une serviette arborant les couleurs du drapeau palestinien. Dans sa publication, il écrivait : " La canicule revient. C'est l'heure de se rafraîchir en piscine municipale à Toulouse ".

La réaction de Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse

La réaction ne s'est pas fait attendre du côté de Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse et ancien membre des Républicains. Il a vivement critiqué le geste de Clouet. Selon lui, les piscines municipales, en tant que service public, doivent rester neutres politiquement. " Nos piscines municipales sont un service public ouvert à TOUS les Toulousains, quelles que soient leurs opinions. Ce sont des lieux de détente où les débats politiques n'ont pas leur place ", a-t-il martelé. Il a également rappelé que le sport, à l'instar des Jeux olympiques, doit rassembler autour de valeurs communes plutôt que diviser.

Réponse ironique de Hadrien Clouet

En réponse, Hadrien Clouet a opté pour l' ironie. Il a posé une question sur X, en insinuant que la mention du " drapeau palestinien " ne contredisait pas le règlement des piscines municipales. Il a comparé cela avec des éléments tels que " emprunter les pédiluves ", " bonnet de bain ", et " lecteur cassettes ".

Réactions des élus et contextes locaux

Johnny Duval, un autre élu de la majorité municipale, a par ailleurs accusé Clouet d'être " indigne de son mandat ", qualifiant son acte de " provocation ". Nicole Yardeni, ancienne présidente du CRIF Midi-Pyrénées et membre de la majorité, a également réagi vivement. Elle a qualifié la photo de " provocation ", rappelant que la piscine portait le nom d'Alfred Nakache, un nageur déporté pendant la Seconde Guerre mondiale.

Cette controverse s'inscrit dans un contexte plus large de tensions politiques locales. Le conflit israélo-palestinien reste un sujet sensible dans la région. Avant la venue de Jean-Luc Mélenchon à Toulouse, Jean-Luc Moudenc avait déjà appelé Mélenchon à adopter un discours plus apaisant face à la violence croissante entre Israël et le Hamas.

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