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Le Comte de Monte-Cristo tome 1, Alexandre Dumas

Par Maliae

Résumé : Edmond Dantès, jeune et brillant officier de marine, est sur le point d’épouser la belle Mercédès. Un bonheur qui fait des jaloux. Dénoncé à tort comme bonapartiste, Edmond est victime d’une lâche conspiration et enfermé au château d’If. Après plusieurs années de désespoir, sa rencontre avec un autre prisonnier, l’abbé Faria, va tout changer. Le vieillard lui parle d’évasion et d’un fabuleux trésor ; est-il fou, ou est-ce une chance inespérée de se venger de ceux qui ont précipité sa chute ?

Avis : Cela faisait très longtemps que je voulais découvrir le Comte de Monte-Cristo mais sa taille est de nature un peu effrayante, d’autant plus que je l’avais dans une édition écrit minuscule et j’y allais un peu à reculons. Quand j’ai trouvé de belles éditions du tome 1 et 2, écrites plus grosses, je me suis dis que c’était le moment et que je n’avais plus d’excuse. D’autant plus que le film vient de sortir (je ne l’ai pas encore vu).

Edmond Dantès est un marin pour qui la chance sourit, il va devenir capitaine, se marier avec la belle Mercedes et tout semble lui réussir. C’est un jeune homme de dix-neuf, vingt ans, pas plus et de nature joyeuse et un peu naïve. Il va tomber dans un complot qui va ruiner sa vie et se retrouver prisonnier au château d’If pour des crimes non commis. Il est sacrifié sur l’autel de la jalousie, de l’ambition et du pouvoir. Et il est bien décidé à se venger.

Dès les premières pages, je me suis retrouvée plongée dans cette histoire. Le style est hyper fluide, il fait très théâtral et on s’imagine assez facilement les scènes, les personnages, les décors. Il y a beaucoup de dialogues si bien que ce n’est pas lourd à lire. De plus j’aime le ton avec lequel c’était écrit. Il y a un petit côté sarcastique. On s’attache à certains personnages, on en déteste d’autres. On se moque aussi de ceux qui sont aveuglés par la bêtise ou du moins la pensée qu’ils ont d’être au dessus des prisonniers et de pouvoir les traiter de fous plutôt que d’écouter leurs histoires. On aime ceux qui montrent une belle âme. Et on déteste ceux qui profitent des événements pour s’enrichir et gagner du pouvoir.

Le Comte de Monte-Cristo est un sacré personnage, qui va séduire les foules, il parle bien, il est intelligent, il est riche et il est mystérieux. Cela le rend attirant. Toujours là où il faut, quand il faut, personne ne voit dans le personnage ses machinations (bonnes ou mauvaises).

Si parfois l’histoire prend un tournant, les points finissent par se relier, et on comprend où l’auteur nous emmènes et pour quelles raisons. Des passages m’ont franchement fait rire, et d’autres m’ont serré le cœur.

C’était une lecture très agréable que ce premier tome, j’ai été plutôt surprise d’aimer à ce point et d’être si facilement plongée dans le livre. J’avais peur que ce soit indigeste vu la taille de l’œuvre, mais ce n’est pas le cas du tout. Je suis heureuse de cette découverte, et comme je suis si bien partie, je vais enchaîner avec la suite.

Phrases post-itées :
« Croyez-moi, chercher querelle à un homme est un mauvais moyen de plaire à la femme qui aime cet homme. »

« Il devina qu’il se passait chez les vivants quelque chose d’inaccoutumé : il habitait depuis si longtemps une tombe qu’il pouvait bien se regarder comme mort. »

« Le cœur se brise, lorsque après avoir été dilaté outre mesure par l’espérance à la tiède haleine il rentre et se renferme dans la froide réalité ! »

« – Et de quoi meurt-on en prison quand on y meurt à trente ans, si ce n’est de la prison elle-même ? »

« Souvent nous passons ainsi auprès du bonheur sans le voir, sans le regarder, ou, si nous l’avons vu et regardé, sans le reconnaître. »

éé

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