À l'approche des Jeux olympiques de Paris 2024, l'excitation monte en France. Les athlètes tricolores brillent déjà par leurs performances. Cependant, les élus de La France insoumise (LFI) se montrent étonnamment silencieux. Ce comportement contraste avec leur activité habituelle sur les réseaux sociaux. Ce silence interroge.
Une vision critique du patriotisme olympique
Parmi les figures de LFI, le député de Seine-et-Marne, Arnaud Saint-Martin, ne mâche pas ses mots. Il critique ouvertement la couverture médiatique des JO. À ses yeux, France Télévisions et Radio France adoptent une approche trop chauvine. Selon Saint-Martin, " tout tourne autour des performances françaises ", regrettant ainsi la perte de l'idéal internationaliste de l'olympisme. Pour lui, cette approche renforce un nationalisme régressif.
Des soutiens mesurés
De son côté, Mathilde Panot adopte une attitude plus réservée. Elle se contente de quelques retweets anodins sur les succès de l'Équipe de France. Elle privilégie le soutien à la délégation palestinienne et met en avant l'héritage révolutionnaire lors de la cérémonie d'ouverture. De plus, elle défend Thomas Jolly, Barbara Butch, et Imane Khelif face aux critiques.
Absence de réaction notable
Rima Hassan ignore les performances françaises, préférant d'autres sujets politiques. De même, Sébastien Delogu et Manuel Bompard restent muets sur les JO. Le député de Seine-Saint-Denis, Aly Diouara, critique la société française quant au traitement des minorités, sans célébrer les succès sportifs. Ses messages confus suscitent des réactions mitigées. Raphaël Arnault, quant à lui, encourage une athlète italienne ayant battu une concurrente israélienne, dévoilant ainsi une position controversée.
Quelques exceptions remarquées
Cependant, certains élus de LFI montrent leur soutien aux athlètes français. Antoine Léaument félicite les exploits de Teddy Riner et Léon Marchand, ainsi que le triplé historique au BMX. Jean-Luc Mélenchon, figure de proue de LFI, partage ses réflexions via son blog. Il avoue avoir été captivé par le spectacle, malgré quelques réserves. Il critique la représentation de Marie-Antoinette et de la Cène chrétienne. De plus, il exprime son malaise à célébrer les JO en raison de la situation à Gaza, un sujet qui lui tient à cœur.
Conclusion
Alors que les JO de Paris 2024 suscitent une fierté nationale, La France insoumise choisit de garder ses distances. Cette position met en évidence une tension entre patriotisme et engagement politique. Les questions se posent sur la perception des événements sportifs par ces élus et leur capacité à rassembler au-delà des clivages politiques.