Oubliez deux secondes la question du Tibet, de la qualité de l’air en Chine ou encore de la censure des journalistes pendant les jeux. La question semble bizarre, pourtant il existe effectivement deux Chines :
Une, continentale qu’on connait mieux, celle là qui fait des misères aux grandes puissances de ce monde et la grande cours à d’autres comme ceux d’Afrique. C’est la république populaire de Chine de Mao Tsé Dong, anciennement communiste et depuis Deng XiaoPing de plus en plus ouvert à l’économie de Marché. C’est vers Beijing, capitale de cette chine que convergeront tous les athlètes de ce monde pour les jeux olympiques le 8 aout prochain.
L’autre Chine est sur une île et n’a jamais été communiste. C’est celle de Chiang Kai-chek, la république de Chine :
“La République de Chine administre de facto l’île depuis 1949. Sa constitution précise pourtant qu’elle est le seul gouvernement légal de la Chine (Taïwan et Chine continentale)… Si la capitale reste officiellement Nankin, la capitale administrative est Taipei.
Dans les faits, Taïwan se comporte comme un État indépendant, sans que l’indépendance ait jamais été officiellement proclamée. Sujet politique par excellence, les différents partis de l’île se définissent sur cette question (vert et bleu).
La République populaire de Chine - qui administre la totalité de la Chine continentale depuis 1949 - considère Taïwan comme une province chinoise « rebelle » dans le cadre de la politique d’une seule Chine, et est soutenue dans sa politique de réunification par de nombreux pays, notamment compte tenu de son poids économique et des pressions incessantes exercées dans l’objectif d’isoler la démocratie taïwanaise, allant par exemple jusqu’à l’exclusion de l’Organisation Mondiale de la Santé.
Le 23 juillet 2007, Taïwan a demandé à adhérer à l’Organisation des Nations unies en tant qu’État indépendant sous le nom de Taïwan et non sous la dénomination Republic of China. L’adhésion a été refusée par l’ONU au nom du principe d’une seule Chine qui est appliqué depuis 1971 lors du remplacement au siège de membre permanent de la République de Chine par la République populaire de Chine” (Wikipédia)
L’autre Chine n’a jamais été communiste. C’est celle de Chiang Kai-chek : la république de Chine. C’est lui qui combat les japonais en Chine. Au début, il s’allie avec le parti communiste pour chasser les occidentaux et des seigneurs de guerre. Ensuite :
“Inquiet de la force des communistes, Tchang conclut des accords avec les Occidentaux présents dans la ville (qui garantissent leur neutralité), les milieux d’affaires chinois (qui lui promettent un soutien financier) et avec la Bande verte, une société secrète criminelle (qui infiltre les milieux ouvriers et fournit des renseignements à Tchang). ” (Wikipédia)
Finalement, il devient président de la république de Chine,
“son influence en fit l’un des « quatre grands » leaders des Alliés lors des conférences internationales comme la conférence de Potsdam. Le 26 juillet 1945, il signa ainsi avec Truman et Churchill la déclaration de Potsdam, par laquelle les alliés lançaient un ultimatum de reddition inconditionnelle au Japon.” (Wikipédia)
Mais ensuite au niveau national, il perd la bataille contre les communistes. Il doit s’exiler sur l’île de Formose (Île de Taïwan ) et le 1er mars 1950, il reprends ses fonctions de président.
Alors question. Si un athlète de la République de Chine (Taïwan) gagne une médaille d’or pendant une épreuve, quelle hymne sera chanté par les musiciens de la grande Chine ?
Réponse (en Anglais)
“Based on a protocol signed with the International Olympic Committee (IOC), Taiwan has been participating in international sports events under the English title “Chinese Taipei” since 1981, due to pressure of from China.
Tai continued that according to a pact inked between both sides of the Taiwan Strait in Hong Kong in 1989, all sports teams or organizations representing Taiwan will follow IOC regulations when attending sports events in China.
Both sides also agreed that Taiwan would be referred to as “Chunghua Taipei” in Chinese characters, or “Chinese Taipei” in English, in any of the Olympic Games’ publications or public information materials such as brochures, invitation letters, athletic badges and media broadcasts.
In the Olympic standings, the Chinese Taipei team uses the initials “TPE,” with the Republic of China’s National Banner Song as its team song, according to Tai.
She explained that if a Taiwan athlete wins a gold medal, the host authorities should play the Republic of China’s National Banner Song while the “Chinese Taipei” flag is being raised.
Tai stressed that both the Sports Affairs Council and the Chinese Taipei Olympic Committee will launch protests on the spot if Beijing Olympic fails to do that.”