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Beth Gibbons ‘ Lives Outgrown

Publié le 01 août 2024 par Heepro Music @heepro

La voix de « Glory box », le majestueux final de Dummy, c’était il y a 30 ans. Trois albums avec son groupe, le dernier en 2008 déjà. Portishead était immédiatement devenu une référence et, depuis, un groupe culte. Évidemment, Beth Gibbons nous aura toutes et tous fait languir quant à un ô combien tant attendu album solo. Le voici enfin, en 2004, après une tentative aux côtés de Rustin Man (id est, Paul Webb de Talk Talk) puis une autre avec Symphony Of Sorrowful Songs de Henryk Górecki avec l’orchestre symphonique de la radio nationale polonaise conduit par Krzysztof Penderecki en 2019.

Avec Lives Outgrown, je n’attendais rien. Mais alors, rien du tout. Pour cause, j’avais beau être un fanatique de trip-hop (Massive Attack, Tricky, Archive, Earthling…), je n’avais pourtant jamais réussi à être touché par la flèche de Portishead. Pourquoi ? Cela reste un mystère.

Dès lors, j’aurais pu passer à côté de son tout premier album solo, dont le visuel, aussi efficace que sobre, ne m’aurait jamais mis la puce à l’oreille. Mais les critiques dithyrambiques, comme cela fut systématiquement le cas pour chacun des disques de Portishead, m’ont irrémédiablement donné envie d’écouter. Et d’écouter le premier extrait, le single « Lost changes ». Oh… my… God !!! Quelle chanson magnifiquement magique !

Le monde étant ce qu’il est, c’est-à-dire petit : Lee Harris, batteur de Talk Talk, joue sur les neuf premiers morceaux de l’album, en ayant coécrit quatre ; album coproduit par James Ford qui a également joué de tout une multitude d’instruments.

PS La voici déjà nommée pour le célébrissime Mercury Prize.

(in Heepro Music, le 01/08/2024)

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Voir aussi :

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