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Critique Ciné : Sans un Bruit : Jour 1 (2024)

Publié le 30 juillet 2024 par Delromainzika @cabreakingnews
Critique Ciné Sans Bruit Jour (2024)

Sans Un Bruit : Jour 1 // De Michael Sarnoski. Avec Lupita Nyong'o, Joseph Quinn et Alex Wolff.

Les créatures aux oreilles hypersensibles reviennent, cette fois dans un prequel qui nous plonge au moment de leur arrivée sur Terre. Sans un Bruit : Jour 1 nous éloigne des aventures de la famille Abbott pour explorer de nouveaux personnages et un nouveau cadre urbain : New York. Cette approche promettait une intensification du chaos et de la terreur, mais le résultat final laisse à désirer. Le changement de décor de la paisible ville des Abbott à la frénésie de New York était une idée prometteuse. L'introduction du film est marquante, avec Samira (Lupita Nyong'o), une patiente en phase terminale, qui se retrouve au milieu de l'apocalypse lors d'une sortie culturelle. L'arrivée des créatures en pleine ville est frappante et rappelle les tragédies urbaines de notre monde. Michael Sarnoski, le réalisateur, réussit à maintenir une tension palpable avec des scènes de panique bien exécutées.

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Malgré des scènes de tension bien réalisées, le film peine à apporter quelque chose de vraiment nouveau à la franchise. Les confrontations avec les créatures restent efficaces, mais leur mode opératoire n'évolue pas significativement. Les créatures, toujours attirées par le moindre bruit, continuent de terroriser les humains, mais les séquences d'attaques manquent de l'ampleur et de la nouveauté attendues. Les moments de silence imposés par la présence des aliens sont bien gérés, mais l'effet de surprise s'estompe rapidement. Le film tente de recréer l'intimité émotionnelle des précédents opus en se concentrant sur Samira et son compagnon de route, un jeune inconnu. Leur dynamique, bien que touchante, semble forcée et manque de profondeur. Lupita Nyong'o et Joseph Quinn offrent de bonnes performances, mais leurs personnages peinent à atteindre la même intensité émotionnelle que ceux de la famille Abbott. Le chat de Samira, bien que mignon, devient un élément presque anecdotique, malgré sa présence constante à l'écran.

Le dernier acte du film tente de rattraper le reste avec une montée en puissance et des moments plus déchirants. Cependant, cette intensité tardive ne suffit pas à compenser le manque de développement et d'originalité du reste du film. Le final apporte un certain niveau d'émotion, mais il est difficile d'oublier le caractère répétitif et peu innovant de cette nouvelle entrée dans la franchise. Sans un Bruit : Jour 1 n'est pas à la hauteur des attentes suscitées par ses prédécesseurs. Si certaines qualités restent indéniables, comme la tension et les performances des acteurs principaux, le film se contente de recycler des éléments déjà vus sans apporter de nouvelles idées significatives. La répétition de la formule éprouvée des premiers films devient lassante, et l'absence de réponses claires sur l'origine des créatures laisse un goût amer. Ce prequel, bien qu'efficace par moments, risque de décevoir les fans de la franchise en quête de renouveau et de surprises.

Pour le prochain opus, il serait crucial de repenser l'approche pour éviter que la franchise ne s'essouffle complètement. Une exploration plus approfondie des origines des créatures et une innovation dans la narration et la mise en scène seraient les bienvenues pour raviver l'intérêt du public. En attendant, Sans un Bruit : Jour 1 reste un film correct mais loin de l'impact des deux premiers volets.

Note : 4.5/10. En bref, trop maigre pour être à la hauteur des deux précédents volets.

Sorti le 26 juin 2024 au cinéma


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