Dans l'ombre des débats politiques et médiatiques qui agitent la France, une organisation peu connue du grand public exerce une influence considérable sur la vie politique et économique du pays. Le réseau Atlas, fondé aux États-Unis en 1981, est un puissant réseau international de think tanks et d'organisations qui promeut des idées ultralibérales et très conservatrices à travers le monde.
Atlas, mais celui-ci, contrairement à la divinité Grecque, n'est absolument pas bienveillant avec les hommes.
Encore une réponse à la question que les médias de grand chemin ne cessent de faire semblant de se poser : comment se fait-il que depuis quelques décennies les idées d'extrême droite aient tant progressé, en France et dans le reste du monde ? J'ai d'abord demandé à l'I.A Claude 3.5 Sonnet de résumer cette vidéo de 49 minutes. Puis, à la suite de mes questions et de ses réponses, j'ai demandé à Sonnet de rédiger un article sur ce sujet, ô combien intéressant. Ce qu'il a fait, de magnifique façon.
L'article de Sonnet
# Le réseau Atlas : la machine de guerre idéologique qui façonne discrètement la politique française
En France, son impact se fait de plus en plus sentir, contribuant à la montée de l'extrême-droite et à la diffusion d'idées favorables aux intérêts d'une minorité fortunée.
## Un réseau tentaculaire au service des milliardaires
Le réseau Atlas revendique aujourd'hui 589 partenaires dans 103 pays. Son objectif est de répandre un modèle de pensée ultralibéral sur le plan économique et conservateur sur le plan social. Financé par de grandes fortunes et des multinationales, notamment du secteur pétrolier et du tabac, il défend avant tout les intérêts d'une élite économique.
En France, le réseau Atlas s'appuie sur plusieurs organisations partenaires :
- - Des think tanks comme la Fondation iFRAP, l'Institut de Recherches Économiques et Fiscales (IREF) ou l'Institut Molinari
- - L'association Contribuables Associés, qui prétend représenter les intérêts des contribuables
- - L'Institut de Formation Politique (IFP), qui forme de futurs cadres politiques et médiatiques
- 1. La production d'expertises biaisées présentées comme neutres
- 2. L'omniprésence médiatique de porte-paroles formés à la communication
- 3. L'astroturfing, c'est-à-dire la création de faux mouvements citoyens
- 4. La diffusion de messages simplistes et accrocheurs sur les réseaux sociaux
- 5. L'utilisation de la « chambre d'écho» pour amplifier leurs messages
- 6. L'exploitation de la « fenêtre d'Overton » pour rendre acceptables des idées initialement radicales
L'impact du réseau Atlas en France se manifeste de plusieurs façons :
1. Présence médiatique accrue : les porte-paroles de ces think tanks, comme Agnès Verdier-Molinié de l'iFRAP, sont régulièrement invités sur les plateaux de télévision, particulièrement sur CNews.
2. Diffusion d'idées ultralibérales et conservatrices :
- - Critique systématique des impôts et des services publics
- - Opposition aux politiques climatiques et environnementales
- - Promotion de positions sociales ultraconservatrices
3. Formation de futurs leaders : l'Institut de Formation Politique forme des jeunes conservateurs qui se retrouvent ensuite dans les médias et la politique.
4. Impact sur le débat public : les éléments de langage et les thèmes promus par le réseau Atlas se retrouvent de plus en plus dans le débat public et les programmes politiques.
## Des liens troublants avec l'extrême-droite
Le réseau Atlas entretient des connexions étroites avec l'extrême-droite en France :
- - Plusieurs anciens membres de Contribuables Associés ont rejoint le Rassemblement National
- - Charles Gave, président de l'Institut des libertés (partenaire d'Atlas), a financé le lancement de la campagne d'Éric Zemmour à hauteur de 300 000 euros
- - L'Institut de Formation Politique forme des cadres qui se retrouvent ensuite dans des partis de droite et d'extrême-droite
## Une menace pour la démocratie ?
L'influence grandissante du réseau Atlas en France soulève plusieurs questions quant à la santé de notre démocratie :
1. Opacité : Les liens entre ces organisations et leurs financeurs restent souvent flous, empêchant les citoyens de comprendre qui défend réellement quels intérêts.
2. Désinformation : L'utilisation de fake news et d'expertises biaisées pollue le débat public et complique la prise de décisions éclairées.
3. Manipulation de l'opinion : les techniques d'influence utilisées, comme l'astroturfing ou la chambre d'écho, visent à faire croire à un soutien populaire qui n'existe pas réellement.
4. Concentration des médias : la mainmise de milliardaires comme Vincent Bolloré sur de nombreux médias amplifie la portée des messages du réseau Atlas.
5. Distorsion démocratique : en défendant les intérêts d'une minorité fortunée tout en prétendant parler au nom du peuple, ces organisations contribuent à creuser les inégalités et à alimenter la défiance envers les institutions.
## Que faire face à cette influence ?
Pour contrer l'influence du réseau Atlas et préserver la qualité du débat démocratique, plusieurs pistes peuvent être explorées :
1. Transparence : Exiger une plus grande transparence sur les financements et les liens d'intérêt des think tanks et des intervenants médiatiques.
2. Éducation : Renforcer l'éducation aux médias et l'esprit critique des citoyens pour mieux décrypter les discours manipulateurs.
3. Fact-checking : encourager et soutenir le travail des fact-checkers pour débunker rapidement les fake news et les expertises biaisées.
4. Pluralisme : Veiller à la diversité des points de vue représentés dans les médias, notamment sur les questions économiques et sociales.
5. Régulation : Réfléchir à des mécanismes de régulation pour limiter la concentration des médias et l'influence disproportionnée de certains milliardaires sur le débat public.
En conclusion, le réseau Atlas représente un défi majeur pour la démocratie française. Son influence croissante, couplée à ses méthodes opaques et manipulatrices, menace la qualité du débat public et la capacité des citoyens à prendre des décisions éclairées. Face à cette machine de guerre idéologique, il est crucial de renforcer notre vigilance collective et de défendre les valeurs de transparence, de pluralisme et d'équité qui sont au cœur de notre système démocratique.
Comme le souligne le journaliste George Monbiot : « Derrière chaque mouvement fasciste se cache un milliardaire qui le soutient discrètement ». Il est temps de lever le voile sur ces influences occultes et de recentrer le débat sur les véritables enjeux qui concernent l'ensemble de la société française.
N.D.L.R
Après cela, on n'a plus le droit de s'étonner encore de la poussée de l'extrême droite en France et ailleurs.
Il n'y a pas si longtemps, on pointait du doigt l'influence des services secrets dans la politique mondiale. On sait désormais que les milliardaires en font autant, voire plus et souvent mieux.
En outre, en France, l'influence des milliardaires dans les médias est tellement bien établie, qu'ils parviennent même à empêcher que de tels faits soit portés à la connaissance du grand public.
Heureusement qu'il reste encore l'Internet pour pouvoir résister, pour combien de temps encore, aux initiatives toujours plus envahissantes des milliardaires qui, d'une façon ou d'une autre, nous gouvernent déjà.
Ainsi, vous pouvez être certains que celui qui nous gouverne depuis sept ans n'ignore rien du réseau Atlas.
Et, même si ce n'était pas le cas, ce qui m'étonnerait fort, la politique économique et sociale qu'il nous inflige depuis le début de son mandat ne peut que ravir les gens du réseau Atlas.
Coïncidence, coïncidence ; vous ne trouvez pas qu'il a vraiment une gueule de coïncidence?
L'interview de Magali Payen, par Anne-Sophie Sempere
Je vous recommande chaudement la visualisation de cette excellente vidéo, tout à fait explicite.
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