Saviez-vous qu’à l’origine le Guide Michelin ou “Guide Rouge” – ancien et renommé guide gastronomique – était offert aux automobilistes avec l’achat de pneumatiques ?
Né au début du 20ème siècle, il devient payant en 1920, le macaron apparaît en 1926 pour désigner les meilleurs restaurants… et en 2008, il entre dans l’ère du Web 2.0 !
Concurrencé par Google Maps ou Trip Advisor, le site se devait évoluer. Selon Fabienne Latxague (responsable marketing Internet pour ViaMichelin) : “le site était trop statique et dominé par les cartes, plutôt que d‘être interactif et de favoriser les communautés.“
Les touristonautes peuvent donc dorénavant (depuis le mois de mai) donner de la visibilité à leurs opinions (en 8 langues) concernant les restaurants mais aussi les hôtels et les destinations touristiques et ainsi enrichir le guide officiel.
Concrètement, via leur espace personnel “Mon ViaMichelin”, les internautes peuvent émettre leurs critiques de restaurants et sauvegarder leurs adresses favorites.
Ils ont aussi la possibilité de créer des carnets de voyage au choix privatisés avec leur famille et amis ou rendus publiques. Texte, liens, photos vidéos viennent les agrémenter.
De plus, pour répondre aux attentes des mobinautes, la description complète de chaque établissement (coordonnées, cotations, périodes d’ouverture, prix… et l’avis du Guide Michelin) est téléchargeable avec la possibilité de réserver sa table puis de visualiser le plan d’accès. Pour poursuivre l’expérience 2.0 jusqu’au bout, le mobinaute peut émettre une appréciation via son téléphone.
Une implication dans l’etourisme 2.0 à saluer mais qui doit bien sûr être pérennisée par la participation des membres.
Source : Le guide Michelin passe au Web 2.0