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Attaquée par la gauche : les retards de nomination et le cumul des mandats sous le gouvernement d’Attal

Publié le 27 juillet 2024 par Delits

La Colère de la Gauche Française Face à la Gestion de la Crise Gouvernementale

La colère de la gauche française ne faiblit pas suite à la gestion de la démission du gouvernement dirigé par Gabriel Attal. Les partis socialistes, communistes et écologistes se montrent particulièrement critiques envers Emmanuel Macron, qui a reporté la nomination d'un nouveau Premier ministre à la fin des Jeux Olympiques. Cela a suscité des accusations de " déni démocratique ". Les communistes, sous l'égide du Nouveau Front Populaire, représentés par le sénateur Ian Brossat, ont déposé une proposition de loi constitutionnelle. Elle vise à imposer un délai maximal de huit jours pour nommer un nouveau chef de gouvernement après une démission.

Une Stratégie Politique pour Limiter les Abus de Pouvoir

Cette initiative s'inscrit dans une stratégie politique claire. Les opposants veulent limiter ce qu'ils considèrent comme des abus de pouvoir. Ils souhaitent également renforcer les prérogatives parlementaires. Les communistes veulent modifier l'article 23 de la Constitution. Cette modification vise à maintenir l'incompatibilité entre les fonctions de ministre et de parlementaire, même en cas de démission du gouvernement. Cela vise à éviter que des ministres démissionnaires participent à des scrutins parlementaires, comme cela fut le cas pour l'élection de la présidence de l'Assemblée nationale, remportée par Yaël Braun-Pivet.

En parallèle, les écologistes ont saisi le Conseil d'État via une question prioritaire de constitutionnalité. Ils contestent la loi organique permettant à des ministres démissionnaires d'exercer un mandat parlementaire. Ils estiment qu'elle dénature l' esprit de la Constitution. Si le Conseil d'État juge la démarche recevable, elle sera transmise au Conseil constitutionnel pour examen.

La Réaction des Socialistes et les Appels à la Réforme

Olivier Faure, chef des socialistes, a également fait part de ses inquiétudes. Il a alerté le Conseil d'État sur d'éventuels " abus de pouvoir " de la part du gouvernement démissionnaire, notamment à travers certaines nominations qu'il juge excessives. Ces actions mettent en lumière les fragilités de la Ve République, selon les opposants. Ils appellent à des réformes pour combler les lacunes constitutionnelles et renforcer la séparation des pouvoirs.

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