La seule chose qui intéressait Nicolas Sarkozy c’était de «faire président». La formule est à ch… et ne veut rien dire en soi. Il a simplement confondu l’être et le paraître, ce qui chez lui n’a rien de surprenant.
Après le président «bling-bling» et la belle déculottée aux municipales, il avait semble-t-il décidé de s’acheter une conduite (intérieure ?) mais la dignité ne s’apprend pas. C’est une disposition naturelle (génétique ?) qui n’est pas forcément corrélée ni à l’argent et à la position sociale, ni même à l’éducation (encore qu’une bonne éducation ne puisse que la renforcer).
Malgré ses affirmations, Nicolas Sarkozy est incapable de changer… De toutes façons, il a trop bonne opinion de lui ! Et la contrainte ne fait sûrement pas partie de ses habitudes. Il a eu beau fustiger le «laxisme» de mai 68, il me semble bien plutôt adepte du «jouissons sans entraves» que d’une morale personnelle janséniste !
Nicolas Sarkozy, en bon nécrophage, se précipite chaque fois qu’il y a un drame. C’est un (faux) compassionnel-né : il surfe uniquement sur l’émotion provoquée dans l’opinion publique. Mais sa (fausse) émotion n’est rien d’autre que du «l’arme à l’œil» !
Il aime aussi les commémorations solennelles qui lui permettent et de se montrer et de discourir, son obsession permanente : occuper le terrain.
Il en ferait sa «Roche de Solutré», à ceci près que François Mitterrand n’avait pas attendu d’être Président de la République pour faire ce pèlerinage annuel !
Or donc, selon un article du Post : Le rire déplacé de Nicolas Sarkozy face aux militaires en deuil ! Nicolas Sarkozy n’aurait pu s’empêcher de plaisanter à cette occasion, ce qui a profondément choqué les Résistants présents. Un article du Canard Enchaîné a eu pour titre : «l’homme qui riait au cimetière»…
Il s’y est précipité… En plus, un voyage supplémentaire en avion… Il ne pouvait rater cela ! A croire que pour lui, «faire président» c’est avant tout des voyages !
Là-bas, nouveau scandale, révélé par les images (vidéo) et le son…
Selon l’article du Post déjà cité, Nicolas Sarkozy, lors de son discours aux troupes françaises engagées en Afghanistan, alors qu’il déclare : «Mais je vous le dis en conscience… que si c’était à refaire, je le referais»… un long silence, et après il lâche le petit rire satisfait qu’on lui connaît dans les meetings UMP et enchaîne en disant «… pas la patrouille, pas le même enchaînement des évènements, mais le choix qui m’a amené à confirmer le choix de mes prédécesseur»
Ceux qui suivent régulièrement mes articles se souviennent très certainement de mon commentaire acerbe sur la photographie montrant Nicolas Sarkozy priant devant un cercueil aux Invalides… Un beau Tartuffe !
Et cela devait se confirmer… L’article de 20 minutes qui traite aussi du rire de Nicolas Sarkozy «Nicolas Sarkozy à Kaboul: la phrase qui fait tiquer le Net» n’en parle pas mais j’ai trouvé l’info dans le commentaire d’un lecteur : «il n’y a pas qu’ à Kaboul qu’il y a eu un dérapage, aux invalides aussi quand il a annoncé qu’il allait décorer les soldats de la légion d’honneur, il l’a dit avec un sourire jusqu’au oreilles et très vite il a pris conscience de sa bourde, il a baissé la tête et a fait pleins de grimaces. J’avais pensé que l’on avait tout vu et bien non! Il y a bien d’autres personnes que moi qui ont vu cette séquence non ?»
Nicolas Sarkozy surfe sur l’émotion populaire mais il n’aime pas les gens, il n’aime que lui-même (dixit Cécilia Sarkozy qui doit en connaître un bon bout…). Et se se mettre en valeur.
Vous pensez bien que s’il y a d’autres morts en Afghanistan, et que cela devienne comme les GI’s aux Viêt-Nam, il ne se déplacera plus : il sera passé à autre chose, plus neuf, plus “tendance”…