Je me suis rendu hier en compagnie d'Evelyne Hardy à l'inauguration de Puteaux en plage. Le temps était de la partie, malgré les craintes que l'on a pu avoir avec les averses de la matinée. Cette année, l'opération - dont c'est la 6ème édition - se déroule du 5 juillet au 10 août sur l'Île de Puteaux. L'accès est gratuit pour les Putéoliens (il faut être muni du Puteaux Pass, qu'il est possible de faire établir au Palais des Sports). Un grand succès populaire qui a accueilli 120 000 visiteurs depuis sa création, dont 40 000 rien que l'année dernière.
Après un discours de Madame le maire, un groupe de danse et un groupe de musicien ont animé la scène dressée pour l'occasion sous le regard des élus et des nombreux putéoliens venus en famille. Une pause musicale qui m'a permis d'aller me rendre compte des prestations proposées par le bar de la plage, exploité par la société la Bruxelloise (cf. convention votée lors du Conseil municipal du 22 mai). La carte est variée et les prix accessibles (3,50€ pour un sandwich, un panini, une pizza, 2€ la barquette de frites...). Un autre espace de restauration est situé juste derrière dans le restaurant "La Réserve".
Le site se compose de trois espaces : la plage proprement-dite (2300 tonnes de sable très fin) avec des espaces pour activités sportives et jeux de plages, les bassins extérieurs de la piscine du Palais des Sports qui permettent de trouver un peu de fraicheur et la base nautique.
Ma position sur Puteaux en plage
A titre personnel, j'ai toujours été favorable à Puteaux en plage (comme à Puteaux en Neige). C'était d'ailleurs un point de désaccord avec bon nombre de personnes de l'équipe Puteaux Ensemble. Au-delà de la grande manifestation populaire, j'y vois surtout une action sociale à double titre. Premièrement, parce que cette opération intergénérationnelle à laquelle participent des Putéoliens de toutes origines et de tous milieux contribue à créer et entretenir le lien social entre les habitants. Deuxièmement parce que cela permet à ceux, notamment les jeunes, qui ne peuvent pas partir en vacances, de trouver un peu d'évasion et de distraction à proximité de chez eux. Cela permet également à ceux qui partent en vacances à un autre moment de faire une coupure agréable dans leur quotidien et d'occuper les adolescents dans la journée. Au fil des ans, Puteaux en plage est devenu un temps fort de la vie putéolienne, auquel, comme beaucoup de Putéoliens, je suis attaché. Restant à Paris cet été pour raisons professionnelles, je compte d'ailleurs bien en profiter.
Lors du dernier Conseil municipal j'ai cependant voté contre le budget de Puteaux en plage. Un vote qui relevait de la discipline de vote dans un groupe politique, alors qu'un vote favorable avec émission de réserves lors des explications de vote oun une abstention (choix des élus du groupe socialiste) aurait été plus adaptée. L'interprétation qui a été faite de ce vote le confirme d'ailleurs.
Cela mérite une explication. En effet, il ne s'agissait bien sûr pas de voter contre Puteaux en plage, même Christophe Grébert qui l'a souvent critiquée est aujourd'hui rallié à cette opération. Toutefois, Evelyne Hardy, a soulevé une question importante sur le coût de la base nautique, réalisée par une société privée, Boaz Concept, et très supérieur à celui consacré par la ville de Suresnes qui a choisi l'UCPA comme prestataire.
La question méritait d'être posée. Il faut tout d'abord comparer ce qui est comparable. La qualité de la prestation doit en effet être prise en compte. C'est pourquoi, nous nous rendrons prochainement à la mer à Suresnes pour voir de nos prorpes yeux à quoi ressemble la base nautique fournie par l'UCPA. S'il apparait que des économies sont possibles, cela pourrait tout d'abord permettre, à budget équivalent, de prolonger Puteaux en Plage jusqu'à la fin des vacances d'été, pour le plus grand bonheur des Putéoliens. Mais encore une fois, cela méritait au plus une abstention dans l'attente de disposer de plus d'éléments d'appréciation, d'autant que note vote n'allait en aucun cas changer le résultat de la délibération.
Une nouveauté cette année : l'apparition de sponsors. Une démarche annoncée par Joëlle Ceccaldi-Raynaud, dès la fin du précédent mandat. La convention de sponsoring est d'ailleurs à l'ordre du jour du Conseil municipal de mercredi prochain. Ce sont 20 000 euros qui seront ainsi financés, la répartition des contributions se faisant ainsi : Sita 5000 euros, Eau et Force 5000 euros, Unibail 8000 euros et Bolloré 2000 euros. Cette initiative va dans le bon sens, même si elle ne représente cette année qu'une part négligeable des 476 834 euros HT de prestations externes que coûte l'opération.
Je pense qu'il est possible d'aller plus loin l'année prochaine. D'abord en choisissant des sponsors dont l'activité est directement tournée vers le consommateurs (ceux présents cette année opèrent sur le marché BtoB et peuvent donc attendre un réel retour sur investissement). Des marques comme Coca-Cola, Nike, SFR (sa filiale SFD, qui exploite les espaces SFR, a son siège à Puteaux), etc. peuvent bénéfificier d'un meilleur retour sur investissement qui justifierait des contributions plus élevées. Ensuite, en envisageant de confier la recherche de sponsoring à une régie ou un cabinet spécialisé.
Une Marianne d'or décernée à la ville de Puteaux
A l'occasion de l'inauguration de Puteaux en plage, Joëlle Ceccaldi-Raynaud a reçu une Marianne d'or des mains d'Alain Trampoglieri, secrétaire général de ce concours présidé par le président du Sénat, Christian Poncelet.
"Dans le cadre du Grenelle de l’Environnement, Joëlle Ceccaldi-Raynaud décroche la “ Marianne d’Or ” et obtient cette année la certification ISO 14 001 pour les réseaux d’assainissement de la ville. L’origine du nom de Puteaux vient du latin “ puteoli ” (petit puits). Aussi dans le cadre d’une OPAH, la commune a réhabilité les puits et fontaines de la ville.", peut-on lire sur le site du concours.