Denis Badré ne vote pas comme François Bayrou !
Lundi 21 juillet 2008, le vote sur la réforme des institutions est passé….d’une voix !
Le vote de Jack Lang en faveur de la réforme initiée par le président Sarkozy a fait couler beaucoup d’encre et autant de salive. Son parti lui en a beaucoup voulu et n’exclut pas des sanctions.
Pourtant est-il le seul à avoir agi selon sa conscience ? Le Monde du 22 juillet 2008 nous apprend que s’ils ne se sont pas prononcés pour la réforme, des parlementaires mandatés par leur formation pour voter contre se sont au moins...abstenus. Ce qui revient au même.
Le canard Enchaîné du 23 juillet nous relate à sa manière croustillante un entretien téléphonique ou le sénateur- maire centriste- modem- sans étiquette de Ville d’Avray se laisse infléchir par les sirènes présidentielles au nom d’une grande amitié. C’est beau ! C’est gratuit ? Un vote amical et neutre de la part de D. Badré ou un petit service entre copains à charge de revanche ? Le coup de fil de Marrakech annonce-t-il un maroquin ?
Sur un plan local, Denis Badré, sénateur de l’Union Centriste, maire « sans étiquette » de Ville d’Avray et proche parmi les proches de François Bayrou semble avoir désobéi au chef : le Béarnais a exigé un vote défavorable à la réforme, l’Alto-séquanais s’est prononcé pour.
Etonnant de la part d’un homme qui est un modèle de fidélité : fidélité en toutes circonstances à Bayrou au plan national bien sur, fidélité au plan local à Sylvie Cancelloni dans son engagement politique au plan local… Les putéoliens invités à s’expliquer devant une Commission de Contrôle et de Conciliation du MoDem pour ne pas avoir soutenu « la décision des instances nationales d’investir Sylvie Cancelloni chef de file du MoDem aux élections municipales » apprécieront.