Voilà les règles du truc : « 1-On mentionne celui ou celle qui dans sa magnanimité vous aura fait l'honneur de vous faire entrer dans la confrérie des porteurs de liens 2-On écrit son texte avec la joie d'un Roméo en rut apercevant sa Juliette (Tu es content de me voir mon Roméo ou c'est ton épée qui...) 3-On transmet le bouzin à quatre autres bloggeurs qu'on aime bien, qui sont en manque de créativité ou qu'on a juste envie de faire c... avec cette chaîne à la c..4-Avoir la courtoisie d'aller prévenir la victime sur son blog. »
- 1 - Les valises à roulette à Montparnasse.
Cela dit, ça ne m’énerve plus. Je me suis soigné : je ne prends plus le train. J’en avais marre de tous ces connards dans les longs couloirs du métro, le vendredi soir, qui s’arrêtent au pied de chaque escalier pour replier le « manche » de leur valise à roulette et qui s’arrêtent en haut pour le déplier.
D’une manière générale, je conchie tous les abrutis qui partent avec trop de bagage alors qu’ils vont tout le temps au même endroit en week-end. Tenez ! Moi, par exemple, j’allais tous les week-ends en Bretagne : le seul bagage que j’avais était une petite sacoche qui me permettait de transporter mes bouquins et autres babioles. J’ai, chez ma mère, une brosse à dents, des machins pour me raser, des sous-vêtements, des jeans, … Il y a des types qui pendant 10 ans se trimbalent des valises alors que ça ne sert à rien.
Mais quand, en plus, ces connards (et je pèse mes mots) me font chier dans les couloirs de Montparnasse avec des valises à roulette, ça atteint un comble. Je me rappelle une fois où je m’étais vautré dans un escalator qui montait sur la personne devant moi car celle devant s’était arrêtée en haut et n’arrivait pas à déplier le manche. Ce type, qui mériterait probablement la peine de mort, n’a pas compris qu’on ne pouvait pas revenir en arrière sur un escalator pour faire du sur-place (vous me suivez).
Ca y est ! Avec ces conneries, Romain m’a énervé.
Bon. Pour le deuxième point, je vais éviter de parler des abrutis qui ont des valises trop grosses dans l’avion mais qui refusent de les mettre dans les soutes pour éviter de perdre du temps pour les récupérer. Du coup, ils passent tellement de place à les caser dans l’avion et à la récupérer à la sortie, qu’ils font perdre du temps à tout le monde.
2 - Les entêtes
Ca fait 21 ans que je bosse dans l’informatique et que je reçois de la part de collègues, de clients, de fournisseurs, des spécifications techniques dans lesquelles sont décrits des « en-têtes de fichiers » et des « en-têtes de message ». Je crois bien être le seul de la profession à écrire le mot « en-tête » correctement, c'est-à-dire, avec un tiret et pas comme la conjugaison du verbe « entêter ».
C’est exaspérant de lire tous les jours les mêmes conneries, de prendre du temps à signaler la faute et de voir la correction JAMAIS prise en compte. Notons bien que je ne suis pas fou (ni maniaque) : quand je relis un document technique, je le fais avec un stylo à la main et toutes les fautes que je vois sont signalées à l’auteur (pas pour le faire chier, pour lui rendre service : sur le fond, je m’en fous : l’orthographe des autres n’a jamais joué sur ma paie). Je n’ai pas grand-chose, d’ailleurs, contre les fautes d’orthographe (je ne relie d’ailleurs presque jamais mes billets : je fais assez peu de fautes mais souvent j’oublie des mots ou je fais des lapsus idiot, ce qui revient à peu près au même : l’heureux lecteur tique et perd le fil du texte).
C’est juste le mot en-tête qui m’énerve quand il est mal écrit. Je me rappelle une fois où ma chefesse avait repris un document Word que je lui avais envoyé par mail et qu’elle avait supprimé tous mes jolis tirets à « en-tête ».
Je ne vais pas faire le troisième point sur les gens qui écrivent « compte rendu » avec un tiret car s’est toléré par l’académie des tirets. Il n’empêche que ça ne sert à rien et qu’en principe, ça s’écrit sans. Plutôt que des mettre des tirets à « compte-rendu », ils feraient mieux d’en mettre à « entête ».
3 - Les gugusses qui foutent la merde dans les tournées au comptoir
Imaginez que je sois à la Comète avec Jacques et Tonnegrande. Nous avons trois verres. La dernière tournée à été commandée par Jacques. Un quatrième type arrive. Appelons-le Henri-Justin en hommage à Charlemagne qui avait une petite cousine qui s’appelait Marie-Charlotte qui était mariée à un Honoré, lui-même fils d’un Henri-Justin. Si Jacques lui dit « Ah ! Henri-Justin, que bois-tu ? » ou dit au loufiat : « Mets un verre à Henri-Justin », ça veut dire que Jacques lui offre un verre. S’il ne l’a pas fait, et si au moment de payer, Jacques demande au loufiat : « Tiens, je te dois combien ? Prends le verre de Henri-Justin, aussi ? » ou s’il dit « Oui » quand le loufiat dit « Je prends le verre de Henri-Justin aussi ? », ça veut dire aussi que Jacques lui offre son verre.
Dans tous les autres cas, ça veut dire que Jacques de lui offre pas un verre. Ce qui revient à dire que le type n’est pas avec nous et qu’il « tape l’inscruste » alors qu’il devrait sentir qu’il n’est pas le bienvenu. S’il commande une tournée ensuite, c’est de la pire grossièreté car ça signifie : « Ah tu ne m’as pas payé de verre, je suis moins rapiat que toi, moi, je t’offre un verre, nananère. ». Cette triste andouille n’a rien compris puisque Jacques lui avait bien signifié qu’il n’est pas désirable avec nous. Le pire est que nous serons obligés, par pure politesse, d’accepter son verre alors que nous n’en voulions pas.
Tiens ! Ca pourrait être un truc qui m’énerve : être obligé de boire un verre offert mais bon… On ne va non plus refuser un verre.
Attention ! Il y a aussi un tas d’exception (Jacques aurait pu oublier, …) : il ne faut pas généraliser. Je n’en veux pas nécessairement au type qui fait ça une fois, j’en veux à tous les types qui ne respectent pas les codes de bistro.
Et il y a un tas de variante. L’autre jour, j’étais avec trois copains. Un autre arrive et me paye un verre et pas aux autres puisqu’il ne les connaissait pas vraiment (je ne pouvais pas refuser). Il a cru bien faire mais ne s’est pas rendu compte qu’il m’a séparé des copains en « m’obligeant » à boire un coup avec lui (sans compter qu’une tournée, c’est une tournée, pas un seul type). Il aurait du se mettre à côté et attendre que je lui offre un verre sur la mienne ou que je vienne discuter avec lui.
Voilà ! Tous les mecs qui foutent le bordel dans les tournées et dans les rituels établis m’énervent. Le bistro est un instant de loisir, il ne faut pas s’emmerder pour des conneries.
Enfin, si un mec est intégrée à une tournée, il se doit de mettre la sienne (exception faite, bien sûr, des types qui n’ont pas de pognon, on est pas des chiens…). La sienne sera d’ailleurs nécessairement la suivante pour montrer qu’il intègre le système et ne gueulera pas si un des gugusses présents avant lui ne met pas la sienne.
Vous allez dire que je suis maniaque, fou, crétin, obsédé par les tournées… Il n’en est rien ! N’oubliez pas que je vais plus de 300 jours par an au bistro. D’une part, je tiens à ma sérénité et d’autre part, si je me fais enfiler de 10 ou 15 euros à chaque fois, à la fin ça fait une fortune !
Et ça m’énerve.
Stop !
Je m’en vais maintenant taguer quatre personnes. Le premier sera Farid Taha pour énerver un autre éminent blogueur du Modem que j’ai oublié de mettre en lien hier. Le deuxième sera Ellie, car, elle ne le sait probablement pas mais Tonnegrande est persuadé que c’est une descendante directe du Henri-Justin que j’ai évoqué ci-dessus. Je ne vais pas taguer M. car je compte taguer Monsieur Poireau, autre blogueur Toulousain, qui déteste travailler sur commande. Nananère.
Sur la photo floue qui illustre ce billet, il y a un petit gros chauve. Ce n’est pas un blogueur influent mais c’était mon voisin de table lors de la soirée d’hier. Josiane m’avait placé à côté car il ne connaissait pas beaucoup de monde et a la réputation d’avoir une soif légendaire. En effet ! Son dicton était : « Il faut tout finir ». Je n’avais pas le temps de finir un verre de pinard qu’il en avait déjà sifflé trois.
Ah ! Merde ! Je me suis trompé de blog. Je raconterai cette histoire une autre fois.