Philostrate a aimé…
Les champions attendus au tournant qui ne nous ont pas fait le coup du "trop de pression" ou du "cet hiver j'ai eu un ongle
incarné". Bravo à tous les favoris qui ont été présents au rendez-vous. Mentions spéciales à l'équipe de France handball, à la grignoteuse de centimètres Elena Isinbaeva et au
champion olympique de javelot, le Norvégien Thorkildsen, qui a prouvé que son titre olympique de 2004 n'était pas un accident.
L'hommage dans la cérémonie de clôture à Oscar Pistorius, l'homme aux pattes à ressorts, qu'un "buzz" médiatique aussi éphémère qu'emprunt de "faux-culserie" voulait envoyer à Pékin faire fumer ses prothèses en carbone. Vous n'avez pas remarqué ? Les
zébulons sautant partout sur des échasses élastiques devant un cercle de demoiselles à grelots au début du barnum précédant l'extinction de la torchère olympique, c'est ce que vous auriez pu voir
sur la piste, s'il avait fallu écouter ceux prêts à sacrifier l'équité sportive sur l'autel de la bonne conscience.
Le titre de la Belge Tia Hellebaut dans le concours du saut en hauteur féminin. Une athlète sympa, présente dans tous les grands
rendez-vous, qui a permis de clouer le bec au timoré Jacques Rogge, plus à
l'aise lorsqu'il s'agit de critiquer le manque de performance des athlètes belges que d'expliquer les choix du CIO et ses dérobades.
Les médailles françaises à vélo. VTT, BMX… et la course sur route alors ? Mais nos routiers ont des circonstances atténuantes : à
force de leur dire à longueur de saison que tous ceux qui roulent plus vite qu'eux sont dopés, ils ont fini par le croire…
Philostrate n'a pas aimé…
L'absence de "Une" sur le dopage pendant les JO dans notre quotidien sportif national. Ce n'est pas l'actualité qui a manqué
pourtant en la matière. On aurait pu faire un belle sélection et des beaux podiums avec les perdants du "pipi loto" privés de dessert olympique pour avoir abusé d'amuse-gueules un peu trop
énergisants. On n'ose imaginer les premières pages avec une pareille hécatombe avant ou pendant le Tour de France !
Les "ENORMES" qui semblent désormais indissociable du commentaire sportif, qu'il soit le fait de consultants ou de journalistes dûment
"assermentés". Un "énorme" et tout est dit. Fatigant à la longue. À moins que… Définition du Petit Robert pour "énorme" : "Qui sort des bornes habituelles, dépasse ce que l'on a
l'habitude d'observer et de juger. Voir : anormal, démesuré, extraordinaire, montrueux." Alors, "ENORMES" ou pas les performances d'Usain Bolt, Michael Phelps, Alain Bernard, Mahiedine Mekhissi ?
Les "décalages horaires" consentis par le CIO pour contenter NBC. Après les finales de natation le matin à Pékin on parle déjà des
finales du 100 m à minuit aux Jeux de Londres en 2012 On imagine déjà le dilemme de Canal+ si l'événement tombe - tout est possible - le premier samedi du mois. Déprogrammer la partie de jambes en l'air
cinéphilique mensuelle au profit des jarrets musculeux des sprinters, choix cornélien s'il en est…
Le terme de "gâchis", employé à tort et à travers pour évoquer les sorties de ligne de Laure Manaudou On souhaite à ceux qui l'ont utilisé de gâcher autant leur carrière que
notre Laurette nationale, qui pour avoir tout gagné pouvait bien se permettre cette débandade olympique. Alors cours Laure, fais-ta vie, dans les bassins ou ailleurs ! Et merde au poilu à joncaille, dont on attend encore la médaille olympique de sa nouvelle protégée roumaine…