Outre des espoirs et talents confirmés, toute rentrée littéraire propulse aussi sur les étals des libraires son quota de navets. Le second roman de Bertrand Latour, un an après l’oubliable Des yeux plus gros que l’Amérique, fait incontestablement partie de ceux-là. Ancien chauffeur de limousine, l’auteur nous plonge dans une quinzaine de jours de son ancienne vie avec cet interminable pensum de 400 pages, Un milliard et des poussières, dont l’intérêt littéraire brille surtout par son absence.