Ah, les vacances ! Ce doux moment de l'année où l'on peut enfin... continuer à travailler ? Bienvenue dans l'ère des " tracances", cette nouvelle tendance qui fait fureur chez les workaholic en mal de vitamine D. Imaginez : vous êtes allongé sur votre transat, cocktail à la main, et hop ! Un petit coup d'œil aux emails. C'est tellement plus agréable de répondre à son patron avec le bruit des vagues en fond sonore, n'est-ce pas ?
Mais comment en sommes-nous arrivés là ? Il semblerait que la pandémie, cette chère amie qui nous a tant appris sur le télétravail, ait ouvert la boîte de Pandore. Désormais, travailler depuis n'importe où est devenu non seulement possible, mais presque attendu. Pourquoi limiter sa productivité à un simple bureau quand on peut l'étendre à la plage, à la montagne, ou même au fin fond de la Creuse ?
Les avantages des tracances sont indéniables.
Fini la culpabilité de partir en vacances quand le projet n'est pas terminé ! Vous pouvez maintenant bronzer ET finaliser ce rapport crucial. Quel bonheur de pouvoir dire à vos collègues : "Désolé pour le bruit de fond, c'est juste le perroquet du camping qui essaie de participer à la visioconférence." L'équilibre travail-vie personnelle atteint des sommets quand on peut alterner baignade et réunion Zoom.
Cependant, avant de transformer votre parasol en bureau satellite, attention aux limites légales. Votre employeur, ce rabat-joie, pourrait bien avoir son mot à dire. Une charte de télétravail pourrait vous empêcher de poster des selfies "au bureau" depuis votre chaise longue. Et n'oubliez pas : si votre patron vous demande de rentrer d'urgence, expliquer que vous êtes coincé dans les embouteillages... sur l'autoroute du soleil pourrait poser problème.
Travailler depuis l'étranger ?
Encore plus risqué. Imaginez les complications si vous vous blessez en "tombant de votre chaise de bureau"... qui se trouve être une bouée gonflable au milieu de la Méditerranée. Les assurances adorent ce genre de situations, presque autant que votre service RH.
Mais soyons sérieux un instant. Si les conditions climatiques font de ce mois de juillet un mois qui ressemble plus à l'automne qu'à l'été, est-ce vraiment une raison pour confondre vacances et semaine de travail délocalisée ? Le danger du burnout guette. À force de vouloir être partout à la fois, on finit par n'être nulle part vraiment.
Les vacances sont censées être un moment de dé connexion, de ressourcement. Mélanger travail et détente, c'est comme mettre du sable dans sa crème solaire : ça irrite et ça gâche l'expérience. Le risque ? Se retrouver plus fatigué après ses vacances qu'avant.
Alors, chers adeptes des tracances, avant de transformer votre lieu de villégiature en succursale, posez-vous la question : est-ce vraiment ça, le bonheur ? Ou peut-être que le vrai luxe, finalement, c'est de savoir dire "out of office" et de le penser vraiment.
Après tout, les emails attendront bien votre retour. Et qui sait, peut-être que pendant ce temps, vos collègues auront même appris à résoudre quelques problèmes sans vous. Révolutionnaire, non ?
Angry Mum, maman active, maman geek et toujours à l'écoute d'Internet... Elle adore les vacances mais pas toujours les vacances scolaires ! Blogueuse depuis 2013. S'abonner à Angry Mum sur Google News
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