Gérald Darmanin appelle à hausser le SMIC et à redéfinir la stratégie des socialistes

Gérald Darmanin ouvre le débat sur la revalorisation du Smic

Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur, a provoqué des réactions en proposant une hausse du Smic lors d'une interview accordée au Journal du Dimanche (JDD). Il a affirmé : " Le Smic mérite d'être augmenté ", insistant sur l'importance de ne pas ignorer ce sujet crucial.

Un soutien pour les travailleurs

Réélu député de Tourcoing (Nord) le 7 juillet dernier, Darmanin a mis en avant les avantages potentiels de cette mesure pour les salariés : " Une hausse du Smic serait une juste récompense pour les travailleurs méritants. Mais nous devons le faire sans nuire aux entreprises. Il est donc nécessaire de les inclure dans ce processus et de demander leur contribution. "

Une proposition qui divise

L'idée d'augmenter le salaire minimum à 1600 euros net, contre près de 1400 euros actuellement, a été fortement débattue. Cette mesure faisait partie du programme économique du Nouveau Front populaire lors des législatives. Cette promesse a créé de vives discussions dans les sphères économiques et politiques. Gabriel Attal, souvent vu comme un rival de Darmanin, s'y est opposé fermement. Il a prédit que cela pourrait entraîner la perte de " 500.000 emplois ". Ce chiffre alarmant a intensifié le débat.

Darmanin a aussi évoqué la nécessité pour les socialistes de se séparer de La France insoumise. Il a encouragé les discussions ouvertes : " Nous devons aider les socialistes à se détacher de La France insoumise et à aborder des sujets ensemble. Bien que je ne sois pas social-démocrate, je pense qu'une collaboration est possible. Ce qui est anormal, c'est leur soumission aux Insoumis, qui soutiennent le vote communautaire. Les socialistes sincères le comprennent et doivent en tirer les leçons pour le bien de la France. "

Une rentrée politique prometteuse

Le ministre de l'Intérieur a également annoncé sa rentrée politique pour le 15 septembre à Tourcoing. Il a fait part de son intérêt pour la prochaine présidentielle, en soulignant que la " question sociale " serait au cœur de cette rentrée.

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