En utilisant une approche inédite, ils ont réussi à démontrer comment des morceaux de code aléatoires peuvent évoluer pour former des structures complexes capables de s'auto-répliquer.
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La soupe numérique : un terrain fertile pour la vie digitale
Les chercheurs ont débuté leur expérience avec une " soupe numérique " composée de données simples et aléatoires. Cette soupe a été laissée à évoluer sur des millions de générations, sans intervention humaine directe. Les résultats ont été surprenants.
Au fil du temps, les données ont commencé à s'organiser et à interagir comme des molécules dans un environnement biologique. Cette interaction a conduit à la création de structures de code plus complexes, capables de s'auto-répliquer, une caractéristique essentielle de ce que nous considérons comme la vie.
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L'importance de l'auto-réplication
L'expérience de Google a mis en lumière un aspect fascinant : l'auto-réplication. En observant les données évoluer, les chercheurs ont constaté que certaines structures de code pouvaient se copier elles-mêmes, un phénomène rappelant la reproduction des organismes vivants.
Cette capacité à s'auto-répliquer sans intervention extérieure suggère que même dans le monde numérique, des processus similaires à ceux de la biologie peuvent émerger. Cela ouvre des perspectives intéressantes non seulement pour l'informatique, mais aussi pour notre compréhension de l'origine de la vie.
Une nouvelle perspective sur l'origine de la vie
En utilisant un langage de programmation minimaliste appelé Brainfuck, les chercheurs ont pu observer ce phénomène dans un cadre contrôlé. Brainfuck permet seulement des opérations mathématiques simples comme l'addition et la soustraction, rendant l'émergence de structures complexes encore plus intrigante.
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Les données ont été laissées libres d'interagir sans règles prédéfinies, imitant ainsi un environnement primitif. Cette absence de contraintes a permis aux structures de trouver leurs propres solutions pour évoluer et se répliquer.
🌐 Soupe numérique
Données aléatoires évoluant sur des millions de générations
🔄 Auto-réplication
Structures de code capables de se copier elles-mêmes
🧩 Complexité
Émergence de structures complexes à partir de données simples
Cette étude de Google présente plusieurs points clés :
- L'utilisation de données aléatoires pour simuler des conditions primitives
- La capacité des structures numériques à s'auto-répliquer
- L'absence de règles prédéfinies favorisant l'évolution spontanée
Bien que nous ne puissions pas encore parler de " vie " numérique au sens traditionnel, ces découvertes poussent à reconsidérer ce qui constitue la vie elle-même.
En fin de compte, cette recherche soulève une question fondamentale : si la vie peut émerger dans un environnement numérique, quelles implications cela a-t-il pour notre compréhension de l'existence humaine et de l'univers ?