Comme une image, Magali Collet

Résumé : Lalie a 9 ans, un teint de pêche et des joues roses. Elle a aussi deux frères et des chatons, une belle-mère et deux maisons.
C’est une enfant intelligente et vive, une grande sœur attentionnée et une amie fidèle.
C’est la petite fille que chacun aimerait avoir.
D’ailleurs, tout le monde aime Lalie.
Tout le monde doit aimer Lalie.
C’est une évidence.
Il le faut.

Avis : Page 29 je savais déjà que ce livre était mauvais, et son seul avantage était qu’il était court, raison pour laquelle je suis allée jusqu’au bout (sinon je l’aurais vite abandonné). Lalie est jolie, Lalie est gentille, et nyanyanya. Au bout de cinq minutes on sait que Lalie n’est rien de tout ça, que c’est juste une enfant qui a des problèmes et qui est une personne horrible. Aucun suspens donc. C’est un collier de perles ce livre, des perles de clichés, de stéréotypes et de personnages stupides. Lalie n’est pas crédible trois minutes, le livre est bourré d’incohérence et la non réaction des personnages à certains moments est exaspérante. Il y a un semblant de suspens à la fin, mais le soufflet retombe tout de suite et bouarf. En plus le style était mauvais.

Mais le vrai gros bémol pour ce livre c’est ce côté psychopathie, très très cliché donc, et que j’ai trouvé hyper problématique. Il est sous entendu que Lalie serait haut potentiel, donc ce serait pour cette raison qu’elle ne ressent pas d’émotion (soi disant, parce que pour quelqu’un qui ne ressentirait pas d’émotion, elle en éprouve quand même pas mal). Ceci dit on souligne et on insiste, Lalie n’a pas d’émotion, elle n’est ni triste ni heureuse et elle s’en fout de tout le monde. On nous gave de cette information comme une oie. Oui elle est méchante affreuse et patati et patata, et comme elle est haut potentiel forcément elle est psychopathe. Vous voyez le problème ?

J’ai donc détesté, c’est pas un abandon et pourtant c’est ma pire lecture de 2024.

éé