IVRY SUR SEINE
Ville de grands
corps malades
Il s'en passe des choses dans mon quartier. Les derniers posts ont provoqué de la colère chez mes voisins pas très
beaux, pas sportifs du tout, allure générale de handicapés mentales. S'ils se comportaient comme des gens civilisés au lieu de marcher dans la rue le dos voûté comme des gorilles avec leur face
d'iguane; ils ne seraient pas victimes de la plume meurtrière de son Excellence Monsieur Xavier Jaffré futur Président de la République française. Enfin peut-être. Je peux perdre les élections ou
ne pas avoir le nombre de signature prévu ou autre chose encore. Ils sont bêtes ces communistes à Ivry. Ils sont laids et malades. Ils ont le cancer, les artères bouchées et bien d'autres choses
encore. Et ils osent me critiquer. Vous savez pourquoi? Parce qu'ils sont jaloux de moi. Normal. A 40 ans à Ivry, les hommes ont l'air malade, en fait ils le sont, comme si ils étaient atteints
d'accident vasculaire cérébrale, ils marchent lentement, comme si ils avaient des chaussons aux pieds, des vieux, de vrais vieux à 40 ans seulement, alors que moi moi à bientôt 41 ans, j'ai
toujours l'allure d'un jeune premier qui marche dans la rue d'un pas vif. Et je suis en excellente santé physique et mentale avec un bloc cardio-pulmonaire d'un jeune homme de de 20 ans. A
41 ans, je suis encore un jeune homme en excellente condition physique.
Si je suis encore jeune c'est grâce à une hygiène de vie radicale: pas d'alcool, pas de drogue, sport
intensif gymnastique en ce moment en attendant mon retour définitif et durable sur semi marathon, alimentation riche en protéine et dose massive de pensée positive.
Dans les villes ouvrières comme à Ivry, il n'y a que des ivrognes et des gras doubles et des débiles et
des inutiles, et des toxicomanes, et des mafieux et des bons à rien, bref tous les ouvriers me détestent. Quand je vais à Paris, les hommes encore jeunes comme moi, on en croise de plus en
plus. C'est naturel, cà c'est Paris. Il n'y a que là bas que je me sens libre et chez moi, pas chez ces bouseux de communistes et d'ouvriers branleurs d'Ivry qu'il faut chasser en
province. Une fois à Ivry je croise une vieille truie d'ouvrière qui était en compagnie de son mari malade et elle disait à celui-ci à propos de moi je cite: -"Oui! Il fait jeune! C'est un
sale bourgeois!" Je suis très fier d'être un bourgeois. Très fier d'avoir fréquenté des écoles privées dans lesquelles j'ai côtoyé des fils de Présidents, de diplomates et de ministres.
Et ça voyez-vous, cela perturbe énormément les antillais indépendantistes qui sont jaloux de moi et qui veulent que je sois comme eux. Ce qui est ridicule, car voyez-vous par rapport à moi, ils
ne sont que des animaux qui défèquent sous les arbres comme le font les chiens. Bref, ils n'en valent pas la peine.
Ivry est une ville où les habitants ne sont finalement que des clochards qui transportent dans leur
caddies de la vinasse bon marché. J'en vois plein de témoins de Gévéor sur les terrasses des cafés la panse en avant sans la moindre dignité avec le gros derche qui déborde de la chaise en train
de prononcer des verdicts contre moi. Pour qui se prennent -ils ces poivrots incultes? Bon c'est vrai, il y a aussi des gens biens, des gens normaux, ce n'est pas qu'une ville ou l'on
croise comme près de chez moi des voyous avec l'Opinel à la main pour braquer des laveries automatiques.
Xavier Jaffré
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