Je n'ai plus cet effroi que j'avais autrefois
Devant l'orage rogue qui gronde au lointain
Car je sais que sa foudre violente n'est rien
Quand j'entends les tourmentes qu'engendrent vos lois
Même si les séismes et tous les ouragans
Qui tuent aveuglement d'innocentes victimes
Elles n'en font pas autant que vos guerres déciment
Pour des pétrodollars maculés par le sang
La nature a des droits vous n'en avez aucun
Elle est bien plus puissante que vos terribles armes
Quand les volcans dégueulent tous ses excès de drames
Ce ne sont que les larmes du monde qui geint
Chefs d'états cyniques aveuglés de pouvoir
C'est à vous que j'adresse ce simple poème
Bien avant que la terre dans un boum suprême
N'explose pour de bon votre soif de gloire