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"Kay Scarpetta - Tome 27 : Morts suspectes" de Patricia Cornwell (Unnatural Death)

Par Cassiopea

Kay Scarpetta - Tome 27 : Morts suspectes (Unnatural Death)
Auteur : Patricia Cornwell
Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Dominique Defert
Éditions : Jean-Claude Lattès (15 Mai 2024)
ISBN : 9782709673921
418 pages

Quatrième de couverture

Le lendemain de la nuit d’Halloween la plus sanglante qu’ait connue la Virginie, Kay Scarpetta, la cheffe de l’institut médico-légal, doit abandonner ses autopsies pour enquêter sur des meurtres particulièrement violents. Elle débarque dans une région sauvage et découvre un cadavre flottant à la surface d’un lac et un autre au fond d’un puits de mine abandonné — les deux corps sont méconnaissables. Le couple allait être arrêté pour leurs activités cybercriminelles et leur mort ne peut être une coïncidence. De toute sa carrière, Scarpetta n’a jamais eu affaire à une telle barbarie.

Mon avis

C’est la vingt-septième aventure de Kay Scarpetta, que je suis depuis ses débuts. Chaque histoire peut se lire de façon indépendante (si besoin, il y a quelques rappels glissés discrètement). Certaines sont plus captivantes que d’autres, l’auteur ayant connu un coup de mou ces dernières années.

Cette fois-ci, on est en plein hiver (cela rajoutera quelques péripéties) et Kay, cheffe de l’institut médico-légal, doit aller avec sa nièce Lucy (HPI, employée des services secrets) récupérer deux corps dans un endroit difficile d’accès. Il s’agit, a priori, de personnes sous surveillance depuis quelque temps pour leurs activités cybercriminelles. Ce qui interroge, ce n’est pas forcément leur mort, mais plutôt la manière dont ça s’est fait. Marino, son enquêteur de terrain, est déjà sur place et a remarqué plusieurs choses troublantes. Les investigations ne seront pas aisées !

Scarpetta se sent épiée en permanence, elle n’est jamais tranquille, elle a peur pour ceux qu’elle aime. Elle vit avec Benton, son mari, profileur au FBI. Ce n’est pas toujours facile entre eux car leurs boulots se télescopent. Ils sont parfois obligés de mentir, par omission, afin de se protéger l’un l’autre.

En parallèle, elle mène une autre enquête. C’est une femme efficace, intelligente, capable de déductions fines. Ses raisonnements apportent un plus au texte car on a envie de savoir comment elle pense. De plus, Lucy très douée, bénéficie d’outils très performants et partage avec sa tante.

Ce récit est plus épuré et contient moins de digressions que les derniers. On retrouve l’écriture (merci au traducteur, Dominique Defert) sèche et incisive de l’auteur. Elle décrit à la perfection tout le côté « médecine légale », autopsies, observations diverses… Ces explications intéressantes prennent malgré tout de la place et de ce fait donnent le sentiment d’un rythme assez lent. C’est un peu frustrant car j’aurais souhaité plus de rebondissements. Heureusement, ça s’accélère sur la fin et ça laisse présager une suite ....

J’ai été contente de retrouver tous ces protagonistes auxquels je me suis attachée au fil du temps mais pour moi ce n’est pas le tome le plus réussi de Patricia Cornwell, même s’il est assez bon.



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