1001 films de Schneider : Now, Voyager
Une Femme cherche son destin
Bette Davis dans un de ses grands rôles en jeune femme bafouée par sa mère mais qui réussit à s'en sortir grâce à la rencontre d'un amour défendu : elle est célibataire, il est marié.
Il est agréable, même si c'est un peu forcé la note, de voir Bette Davis passer de vilain petit canard à une séduisante dame du monde.
Une fin mélodramatique à cette histoire d'amour défendu : ''Oh, Jerry, don't let's ask for the moon, We have the stars.'' On pourrait comprendre cela par On peut trouver le bonheur sans avoir un homme dans son lit. Sortez les mouchoirs.
Malgré le code Hayes, l'amour entre une femme célibataire et un homme marié.
La signification du titre demeure ambiguë. Il est tiré d'un poème de Walt Whitman. Il pourrait suggérer que toute femme introvertie peut s'émanciper et devenir une grande dame.
Chemin de traverse : Dans la trame sonore du film, on reconnait un passage de la symphonie numéro 6 dite Pathétique de Tchaïkovski. C'est ce même passage qui jouait sur le tourne-disque de la maison familiale au moment où mon père faisait un infarctus des suites duquel il mourut, 3 mois plus tard, à l'âge de 46 ans, j'avais 17 ans. Cette musique est marquée à jamais du sceau de cette perte.
Oscars 1943. Une statuette pour la musique (Max Steiner)
Visionné, la première fois, le 15 décembre 2006 sur DVD à Montréal
Mon 394ème film visionné de la liste des 1001 films du livre de Schneider.