Résumé : Avant ils étaient heureux, une famille heureuse, et puis ils l’avaient appris et leur vie était devenue un enfer. Ils ont tout caché, surtout pour leur fille, mais se sont engagés à lui parler le jour de ses dix-huit ans. Tous les trois ils ont attendu ce jour et craint son arrivée. La mère veut, contre vents et marées, tenir sa promesse. Le père doute que la vérité les libère du cauchemar qu’est leur vie. La fille se révolte, essaie de survivre, de les tenir à l’écart, elle les hait autant qu’elle les aime. Elle vit loin d’eux, entourée d’amis bien intentionnés, qui l’aiment, eux. Le Crime est l’histoire inquiétante d’une journée fatale, dont le souvenir obsède longtemps le lecteur, épouvanté et désolé de ce grand gâchis que peut être toute vie. Arni Thorarinsson prouve, une fois encore, son immense talent.
Avis : C’était plutôt mauvais. Le père et la mère de Frida se sont séparés quand elle avait huit ans et l’ont laissé chez sa grand-mère, lui promettant de tout lui raconter à ses dix-huit ans. Et ils sont là ses dix-huit ans, mais rien n’est simple. Même après tant d’années, est-il possible de tout lui dire sans la blesser ? Sans la détruire ?
J’attendais de savoir quel était ce crime, les tenants et les aboutissants, pourquoi la mère de Frida sombre dans l’alcool et la drogue, pourquoi le père psychologue se noie dans son travail ? Pourquoi leur séparation, eux qui avaient l’air de tant s’aimer ?
J’ai détesté tous les personnages, sauf peut-être la mère qui m’a fait de la peine. Le père est égoïste et lâche, Frida la fille est hyper injuste et a des réactions contradictoires. Les grands-parents sont nuls.
Et puis on l’apprend, ce crime. Oui il peut être traumatisant, oui je comprends que ce soit difficile de passer au dessus. Mais une fois que je savais, je n’avais plus aucune envie de lire ce roman, le seul intérêt que je lui trouvais étant le mystère fait autour de ce crime. Donc j’ai péniblement lu les pages qui restaient et j’ai pas aimé la fin. Il se passe un truc qui sort de nulle part et qui n’obtient aucune conclusion, donc ça aurait mérité un petit épilogue, mais non rien. Débrouille-toi avec ce qu’on te donne Micheline et fais-en ce que t’en veux. C’est à dire pas grand chose.
Bref, c’était chiant. Il y a un semblant de psychologie, de réflexion, sans plus. C’est surtout les oins oins d’une famille qui a tout perdu suite à un crime. Et c’est triste, mais vraiment pas intéressant. Il est court, heureusement, puisque c’est son seul avantage.
éé