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[Critique] Despicable Me 4 de Chris Renaud et Patrick Delage

Par Mespetitesvues
[Critique] Despicable Chris Renaud Patrick Delage

L'histoire: La Ligue Anti-vilains tente depuis longtemps de mettre le grappin sur Maxime Le Mal (voix de Will Ferrell) et sa femme, la méchante Valentina (voix de Sophia Vergara). L'extravagant et irascible Le Mal étant un ancien camarade de classe de Gru (voix de Steve Carell), celui-ci se rend à une réunion d'élèves de son lycée pour tenter de l'arrêter. Gru et ses minions parviennent à le livrer à la Ligue. Mais Le Mal - qui se mute en coquerelle géante dotée de pouvoirs extraordinaires - s'échappe de sa prison de haute sécurité. Avec un seul objectif en tête: faire le plus de mal possible à son adversaire. Gru, Luc (voix de Kristen Wigg), leurs trois fillettes et Gru Junior, le petit dernier, n'ont d'autre choix que d'aller se cacher incognito dans une ville de banlieue anonyme. La famille Gru essaye de s'acclimater à sa nouvelle vie. Mais les problèmes surgissent lorsque Poppy (voix de Joey King), l'insupportable adolescente de leurs voisins, menace Gru de révéler son identité.

Sortie en salle au Québec: 3 juillet 2024

À l'instar de bon nombre de franchises, les aventures de gentil-méchant Gru et de ses serviables minions de Détestable Moi (Moi, moche et méchant en France) commencent sérieusement à s'essouffler. Car même s'il est porté par un rythme alerte et qu'il parvient encore à décrocher quelques sourires, ce quatrième volet (auxquels on ajoute deux longs métrages épisodes centrés sur les petites créatures jaunes et plusieurs courts) souffre d'un scénario confus, péniblement rehaussé par de nombreuses sous-intrigues plus ou moins intéressantes.

Si l'on peut trouver dans Détestable Moi 4 de la matière dans la critique des petits bourgeois parvenus, dans quelques gags réussis et dans l'espèce d'espéranto rigolo utilisé par les bestioles, on a moins d'indulgence en ce qui concerne le déroulement poussif du plan de vengeance de Le Mal (kidnapper Gru Junior), notoirement trop faible sur le plan dramatique, et trop convenu pour convaincre. Tout comme le clin d'oeil à l'univers des super-héros, les références aux années 1980, aux autres " vedettes " de la marque Illumination. Tous ces salmigondis ressemblent plus à du recyclage d'idées qu'à de véritables idées originales.

Résultat: Détestable Moi 4 est un épisode oubliable, qui ravira sans doute une bonne part des fans, mais qui devrait aussi servir de signal d'alarme à ses auteurs. Ce n'est pas le tout de surfer sur une popularité bien établie, encore faut-il savoir l'entretenir ou, mieux, la réinventer, quitte à chambouler les habitudes. Ce qui est loin d'être le cas ici.


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