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RÉSEAUX SOCIAUX : Qui sont les adolescents les plus à risque de dépression ?

Publié le 02 juillet 2024 par Santelog @santelog
L’utilisation des médias sociaux n’a pas d’impact sur tous les adolescents de la même manière, il n'existe pas de règle universelle -hors une durée d'utilisation maximale de 3 heures par jour-, une approche individualisée est donc nécessaire pour préserver la santé mentale des jeunes (Visuel Adobe Stock 201916670).L’utilisation des médias sociaux n’a pas d’impact sur tous les adolescents de la même manière, il n'existe pas de règle universelle -hors une durée d'utilisation maximale de 3 heures par jour-, une approche individualisée est donc nécessaire pour préserver la santé mentale des jeunes (Visuel Adobe Stock 201916670).

Quels adolescents sont plus à risque de dépression en cas d’utilisation précoce ou excessive des médias sociaux ? Cette nouvelle recherche, menée par des psychologues de l’Université Brigham Young (Utah) révèle certains facteurs qui peuvent rendre les médias sociaux soit plus risqués, soit plus protecteurs face à la dépression. Les résultats, publiés dans le Journal of Adolescence, suggèrent que l’utilisation des médias sociaux n’a pas le même impact sur tous les adolescents, il n'existe pas de règle universelle -hors une durée d'utilisation maximale de 3 heures par jour- et qu’une approche individualisée est donc nécessaire pour préserver la santé mentale des jeunes.

L'étude a suivi à partir de 2010, 488 adolescents âgés de 13 ans à l’inclusion, interrogés 1 fois par an pendant 8 ans. L’analyse identifie 5 clusters spécifiques dans la façon dont la durée d'utilisation des réseaux sociaux impacte les symptômes dépressifs. Et si l’utilisation élevée des médias sociaux est, en moyenne, liée à une augmentation des symptômes dépressifs, ce n’est pas universel.

Chaque jeune répond très différemment à l’exposition aux réseaux sociaux

L'utilisation des médias sociaux est liée à :

  • une dépression accrue chez les adolescents présentant une plus grande hostilité parentale, subissant un harcèlement par les pairs, une anxiété, une réactivité au stress et une moindre surveillance parentale ;
  • plus largement, si l'adolescent est déjà dans une position de vulnérabilité, s’il est victime d'intimidation ou a des parents hostiles ou qui ne surveillent pas ses comportements, alors les médias sociaux sont beaucoup plus susceptibles d'être nuisibles ;
  • les adolescents qui sont bien entourés par des amis et dont les parents sont chaleureux et solidaires, attentifs à l'utilisation des médias, tirent des bénéfices cognitifs et mentaux d’une utilisation modérée des médias sociaux (moins de 3 heures par jour) ;
  • la durée d’utilisation en deçà ou au-delà de 3 heures par jour est déterminante ;
  • de même, les conseils des parents sur cette utilisation des réseaux « peut faire toute la différence », concluent les auteurs.

« Lorsqu'on se demande si les médias sociaux peuvent avoir un impact sur un adolescent en particulier, il est important d'adopter une perspective large et personnalisée ».  

Source: The Journal of Adolescence 26 June, 2024 DOI: 10.1002/jad.12362 Who's most at risk? A person-centered approach to understanding the long-term relationship between early social media use and later depression across adolescence

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Équipe de rédaction SantélogJuil 2, 2024Rédaction Santé log

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