Le Brevet : Cette Farce Éducative qui Épuise Nos Ados

Publié le 02 juillet 2024 par Angrymum @VeryAngryMum

Ah, mes chers lecteurs ! Nous y voilà enfin : le dernier jour du brevet des collèges. Deux jours d'enfer pour nos pauvres petits chéris de 14-15 ans. Deux jours à suer sang et eau sur des exercices de maths qu'ils oublieront plus vite qu'un TikTok viral. Mais ne vous inquiétez pas, je vais essayer de garder mon calme... ou pas.

Attention, âmes sensibles s'abstenir : maman fâchée en mode bulldozer !

Sérieusement, qui a eu cette idée brillante de faire passer un examen à des ados qui savent déjà où ils vont atterrir l'année prochaine ? C'est comme demander à un chômeur de passer un entretien d'embauche après avoir signé son contrat. Absurde, non ?
Nos pauvres collégiens, à l'image de leurs grands frères lycéens, se retrouvent à plancher sur des épreuves tout en ayant déjà la confirmation de leur orientation future. Autant dire qu'ils sont motivés comme moi un lundi matin sans café.
Essayez un peu de vous mettre à leur place. Vous avez 14 ans, les hormones en ébullition, l'envie de profiter des premiers jours d'été, et on vous colle dans une salle pendant des heures pour gratter du papier. Franchement, qui pourrait se motiver dans ces conditions ? Même moi, avec mes 40 balais et ma sagesse légendaire (hum hum), j'aurais du mal à ne pas regarder par la fenêtre en rêvant à la plage.

Et ne me lancez pas sur l'idée géniale de rendre le brevet obligatoire pour aller au lycée. Non mais allô, quoi ! On est où là ? Au Moyen Âge ? C'est quoi la prochaine étape ? Faire passer un test de lecture aux maternelles pour qu'ils puissent entrer en CP ?

Sérieusement, à quoi peut bien servir ce fichu diplôme du brevet ?

On n'imagine quand même pas nos chérubins aller chercher du boulot à 14 ans, armés de leur précieux sésame, si ?

"Bonjour Monsieur, j'ai mon brevet des collèges, je peux être PDG maintenant ?"

Non mais franchement, on marche sur la tête !
Où est passé le modèle d'une société apprenante dont on nous rebat les oreilles ? On nous dit qu'il faut apprendre tout au long de la vie, se former, évoluer... et on commence par mettre un coup d'arrêt à 14 ans avec un examen qui ne sert à rien ? C'est comme si on disait à nos ados :

"Voilà, t'as ton brevet, t'as fini d'apprendre, tu peux aller bosser maintenant".

Non mais allô, réveillez-vous !
On ne peut pas arrêter les études à 14 ans, point barre. On vit dans un monde qui change à la vitesse de la lumière, où les métiers d'aujourd'hui n'existeront peut-être plus demain, et on veut faire croire à nos enfants que ce qu'ils ont appris jusqu'au collège leur suffira ? C'est comme essayer de traverser l'Atlantique en pédalo : ça ne va pas très loin et ça finit mal.

Alors, que fait-on ? On supprime le brevet ?

On le remplace par un grand barbecue de fin d'année où les profs notent les élèves sur leur technique de cuisson des merguez ? (Remarquez, ça serait plus utile pour leur vie future...)
Non, soyons sérieux deux minutes (oui, je peux le faire, parfois). Plutôt que de stresser nos ados avec un examen inutile, pourquoi ne pas utiliser ce temps pour leur apprendre des choses vraiment utiles ? Gérer un budget, comprendre les contrats, cuisiner sans empoisonner personne, communiquer sans insulter... vous voyez le genre ?
Ou mieux encore, pourquoi ne pas leur donner l'opportunité de montrer ce qu'ils savent faire autrement qu'en grattant du papier ? Un projet personnel, un travail d'équipe, une création artistique... quelque chose qui les passionne et qui leur servira réellement dans la vie.
Bref, il est grand temps de secouer un peu notre vieux système éducatif. Le brevet, c'est comme ces vieux rideaux hideux chez mamie : on les garde par habitude, mais franchement, ils ne servent à rien et ils enlaidissent la pièce.
Alors, chers parents, la prochaine fois que vos ados stressent pour le brevet, rappelez-leur que ce n'est qu'un bout de papier. Ce qui compte vraiment, c'est ce qu'ils ont dans la tête et dans le cœur. Et ça, aucun examen ne pourra jamais le mesurer.

Sur ce, je vais aller préparer un mojito pour fêter la fin de cette mascarade. Sans alcool pour les mineurs, bien sûr. Je suis une maman fâchée, pas une délinquante !

Angry Mum, maman active, maman geek et toujours à l'écoute d'Internet... Elle adore les vacances mais pas toujours les vacances scolaires !