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Hier, j’allais faire une bêtise. J’allais m’auto mutiler. Je ne pense qu’à ça en ce moment et ça me rend encore plus triste. Heureusement qu’il y a toujours quelqu’un qui soit là pour me calmer et cette fois ci, c’était le tour de Imen qui a gentiment écouter mes délires et qui a fait de grands efforts pour me calmer. Je ne comprends pas jusqu'à quand tout cela devrait se poursuivre, cette histoire d’automutilation me fait peur parce qu’aujourd’hui quand je rentrais chez moi je me sentais tellement mal, je suis entré dans la cuisine et j’ai pris un couteau pas bien taillé. J’ai visé l’avant bras et j’ai eu le courage d’enfoncer. Mais rien ne c’est passé. Juste une rougeur qui finira par disparaitre. J’ai pris un autre couteau et je suis monté dans ma chambre, j’ai placé le couteau dans le placard et je me suis endormi. Heureusement que j’étais très fatigué. Ça me rend vraiment dingue cette histoire et je coirs que c’est encore à cause de ce sentiment d’abondant, réel ou imaginaire soit-il. Hier aussi, le soir, je n’avais pas le sommeil alors j’ai fait un petit tour par mon blog. Je suis revenu dés le début, dés les premiers articles et les premières bêtises. Il y a eu tant de sentiments confus, tant d’émotions fortes et c’est ce que je voulais en quelque sorte. Le blog me reflète, c’est certain. J’avais envie d’effacer certains articles qui étaient bizarre à mon gout mais j’ai tout laissé. J’ai vu aussi d’excellents articles dont je suis vraiment fier et c’est très important pour moi… Et puis j’ai pensé aux filles… pas à butterfly ou a JC en particulier mais j’ai pensé aux filles en général et j’ai sentis la solitude, que probablement je resterais seul pour la vie. Quand j’ai croisé les articles qui parlaient de mes amours je n’ai pas ressentis de la peine. Je me suis rappelé de butterfly avec son charme, avec sa splendeur et sa douceur. Je me suis rappelé aussi de notre premier rendez-vous, de la pluie, des discussions, de mes joues qui brulaient, de la main gauche et de la bague, je me suis rappelé aussi de JC avec son sourire à couper le souffle, son intelligence et son implication. Puis après j’ai sentis que c’était de bons moments passés avec elles et je n’ai rien à reprocher sauf ma nature que je ne trouve aucun adjectif pour la qualifier. C’était bien, oui. J’aurais aimé garder cette attitude parce que je me sens vulnérable, je sens que je ne pourrais pas résister à ce passé qui me retient pour replonger dans son malheur, j’aurais aimé tirer un trait une fois pour toute. Je sais que je souffre d’une maladie mentale, je sais que c’est curable et je sais que je vais résister parce je suis un dur…