Magazine Culture

La Belle contre l’Angelet, Barbara Cordier

Par Maliae

Résumé : Adulé par tous ses sujets, le prince Childéric n’imaginait pas tomber si bas : il rêvait d’une belle épouse et d’une vie digne de sa pureté, une fée l’a rendu abominablement laid. S’il ne trouve personne pour l’aimer avant son vingt-sixième anniversaire, le sort le privera de sa grâce à jamais. Comble du malheur, il ne reste au château qu’une soubrette qui lui inspire autant de désir que de mépris. L’arrivée d’un jeune homme perdu sur les traces de son père pourrait faire tout basculer.

Avis : Une réécriture de la Belle et la Bête, mais qui se veut plus dramatique, sardonique, cynique également. En effet Childéric va subir la malédiction, mais s’il pense aimer labelle Enimia, l’arrivé de l’Angelet va tout changer. Childéric est un personnage imbu de lui-même, sûr de lui, égoïste. La malédiction censée le faire réfléchir, ne va pas avoir l’effet escompté. Et on se rend petit à petit compte des liens qui le tiennent, de la machination qui l’entoure.

L’Angelet est un personnage naïf et bon, à l’inverse de Childéric et il va nouer une relation avec le prince, l’imaginer meilleur que Childéric ne l’est, et essayer de le sauver. Ce qui va le conduire sur des chemins plus sombres, l’Angelet va perdre petit à petit son côté naïf.

Enimia est mystérieuse, aime-t-elle Childéric ou le déteste-t-elle ? En tout cas elle fait tout pour rester à ses côtés.

J’ai apprécié l’histoire, comment la moralité se détachait de l’histoire de base. Les quelques clins d’œil au conte, la rose, le miroir magique. J’y ai trouvé une touche d’humour ironique, la vision de chacun des personnages changeant selon le point de vue qu’on suivait.

La fin est originale et intéressante, à l’image du reste du livre. C’est donc une lecture qui m’a plutôt plu, j’ai bien accroché, c’était bien écrit et j’ai aimé comment l’autrice menait l’intrigue.

Mais GROS bémol qui m’a gâché cette lecture. Le livre souffre d’une grossophobie que j’ai trouvé vraiment nulle. En effet Childéric ne se transforme pas en bête, mais en homme obèse et les descriptions de son état étaient abjectes d’après moi. Le fait par exemple que comme il est obèse, il ne puisse pas s’empêcher de manger… Non vraiment j’ai détesté. Ca m’a éjecté de l’histoire, j’ai pourtant continué, espérant une dénonciation de ce genre de propos mais rien du tout. Et ça vraiment ça ne m’a pas plu, c’est pour ça que je le souligne. L’histoire était bonne, la grossophobie était, selon moi, absolument inutile.

Donc voilà, d’un côté j’ai bien aimé, de l’autre difficile de pardonner les propos sur l’obésité.

éé

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Maliae 1381 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines