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[critique] vice-versa 2

Par Onrembobine @OnRembobinefr
[critique] vice-versa

Titre original : Inside Out 2

Rating:

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Origine : États-Unis

Réalisateur : Kelsey Mann

Distribution voix (en V.O.) : Amy Poehler, Lewis Black, Liza Lapira, Tony Hale... / (en V.F.) : Charlotte Le Bon, Gilles Lellouche, Mélanie Laurent, Pierre Niney, Marilou Berry, Dorothée Pousséo, Adèle Exarchopoulos...

Genre : Animation/Comédie/Drame/Suite/Saga

Durée : 1h40

Date de sortie : 19 juin 2024

Le Pitch :

La jeune Riley fête ses 13 ans. Alors qu'elle s'apprête à participer à un stage de hockey, la puberté frappe à sa porte. Un événement qui contraint Joie, Colère, Peur, Dégoût et Tristesse, qui ont depuis toujours contrôlé le quotidien de Riley, à gérer une cohabitation avec d'autres émotions, dont la très difficilement contrôlable Anxiété...

La Critique de Vice-versa 2 :

La nouvelle stratégie de Pixar consiste manifestement à essentiellement tabler sur les suites. Alors qu'un nouveau Toy Story, le cinquième, est dans les tuyaux, Vice-versa 2 déboule dans un contexte compliqué pour la firme. Cette dernière ayant un peu perdu de sa superbe ces dernières années, à cause de films non pas mauvais mais tout de même moins flamboyants que les plus prestigieuses références de son catalogue.

Pour autant, Vice-versa justement, fait partie des grands coups d'éclat de Pixar. Un film dont le concept ne rendait de plus pas une suite inenvisageable. Alors, Vice-versa 2, qu'est-ce que ça donne ?

Chamboule-tout

La première bonne idée de Vice-versa 2 est d'aborder la puberté. Riley, la petite fille du premier volet, est désormais une adolescente avec tout ce que cela sous-entend au niveau des émotions. Ses émotions " historiques ", à savoir Joie, Colère, Tristesse, Dégoût et Peur devant ici cohabiter avec de nouvelles, soit Anxiété, Ennui, Embarras et Envie (plus une surprise particulièrement bien vue). Un postulat brillant qui donne lieu à une très bonne première partie, dans laquelle Riley change, alors que dans sa " tête " les émotions tentent de s'entendre pour préserver l'harmonie.

Toujours pertinent dans son discours, Vice-versa 2 commet néanmoins une première erreur, la seule vraiment dommageable, quand les personnages du premier, du moins la plupart, sont amenés à quitter le centre de contrôle des émotions pour vivre une aventure qui adopte exactement la même structure que dans le film précédent. Fatalement, certains ressors dramatiques sentent un peu le réchauffé. Les scénaristes ne vont pas jusqu'à nous ressortir l'Ami imaginaire mais le contexte et la progression du récit sont tellement familiers qu'on s'attend presque à la voir débarquer.

Feeling good

Heureusement, dans sa dernière partie, Vice-versa 2 fait montre d'un peu plus d'audace et nous livre un final en tous points remarquable. Quand le film révèle ses véritables intentions et aborde frontalement son sujet, le résultat est flamboyant et renoue effectivement avec les grandes heures de Pixar. Y compris sur un plan purement graphique d'ailleurs. Vice-versa 2 étant, mais c'est un peu la moindre des choses venant du studio à la lampe, une merveille visuelle de tous les instants.

Garant d'une morale bienveillante et parfaitement illustré, plus émouvant que drôle, Vice-versa 2 souffre aussi un peu de l'absence de Pete Docter, qui ici, a laissé son fauteuil de réalisateur à l'inconnu Kelsey Mann. Pour autant, le long métrage, quand il tente des choses et fait preuve d'une vraie exigence, s'avère souvent excellent. Certes un peu inégal, jamais mauvais mais parfois feignant, ce nouvel opus sait faire les choses en grand. Assez en tout cas pour encourager quelques larmes...

En Bref...Tour à tour brillant et un peu paresseux, visuellement merveilleux, sincère, généreux et pertinent, Vice-versa 2 sait justifier son existence. Sa dernière partie, exceptionnelle, rattrapant une structure calquée sur celle du premier film pour un résultat global excellent.@ Gilles Rolland

Par Gilles Rolland le 26 juin 2024

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