L’Etat nous doit-il quelque chose ? Entre philosophie et principes de vie

Publié le 21 juin 2024 par Angrymum @VeryAngryMum

L'État, ce pote qui nous doit un max ?

Salut les philosophes en herbe ! Aujourd'hui, on se penche sur LA question qui fait suer les bacheliers 2024 : "L'État nous doit-il quelque chose ?"
Accrochez vos neurones, ça va secouer !
Alors, l'État, c'est un peu comme ce pote qui organise une soirée. On a tous mis au pot, mais est-ce qu'il doit nous servir des cocktails à gogo pour autant ? Spoiler alert : c'est pas si simple !

Commençons par le B.A.-BA : on paie des impôts, donc logique, on s'attend à un retour sur investissement, non ? Genre des écoles qui assurent, des hôpitaux au top, des routes sans nids-de-poule... Bref, le service minimum quoi !
Mais voilà, la réalité, c'est plutôt une série de galères à la française :

  1. La santé en PLS : Les déserts médicaux, ça vous parle ? Quand faut faire 50 bornes pour trouver un toubib, on se dit que l'État a peut-être séché quelques cours...
  2. L'éducation façon gruyère : Des profs qui manquent à l'appel, des classes surchargées... L'ascenseur social a l'air d'être en panne !
  3. Les services publics en mode fantôme : Fermetures d'hôpitaux, de gares, de bureaux de poste... L'État joue à cache-cache ou quoi ?

Et pendant ce temps-là, certains ministres se la jouent Monopoly avec nos sous. Scandale des logements de fonction, notes de frais à rallonge... Ça fait mal au portefeuille collectif, non ?

D'un autre côté, quand l'État veut agir, ça peut partir en vrille aussi sec. Souvenez-vous des mégabassines ou de l'autoroute A69. Des projets censés être utiles qui finissent en bataille rangée entre écolos et forces de l'ordre. L'État, arbitre ou pyromane ?

Alors oui, l'État nous doit peut-être des trucs. Mais quoi exactement ? Une vie parfaite sur un plateau d'argent ? Ou juste les moyens de se débrouiller dans ce bazar qu'on appelle la société ?
Peut-être que la vraie question, c'est plutôt : qu'est-ce qu'on est prêts à faire nous-mêmes ? Parce que l'État, au final, c'est nous tous. Si on attend que tout tombe du ciel, on risque d'attendre longtemps !

Bref, les copains, l'État nous doit sûrement quelque chose. Mais nous, on lui doit quoi en retour ? Allez, creusez-vous les méninges, c'est ça la philo !
Et vous, vous en pensez quoi ? L'État, super-héros ou boulet ? À vos copies, et que le meilleur philosophe gagne !

A l'opposé, que veulent les libertariens ?

Ah, les libertariens ! Voilà un sujet qui va faire jazzer ! Accrochez-vous, on plonge dans le grand bain de la liberté sauce XXL : Les libertariens, ou l'État version mini-mini
Imaginez un monde où l'État serait aussi présent qu'un végétarien à une fête des saucisses. Bienvenue dans l'univers libertarien, mes amis !
Alors, que veulent ces chantres de la liberté à tous crins ?

  • Un État régime : Fini le gros État qui se mêle de tout ! Les libertariens, c'est État light ou rien. Juste de quoi assurer la sécurité et faire respecter les contrats. Le reste ? Circulez, y'a rien à voir !
  • Ton corps, tes choix : Tu veux fumer, boire, te droguer ? Vas-y, éclate-toi ! Tant que tu ne nuis à personne, c'est open bar. L'État n'a pas à jouer les nounous moralisatrices.
  • Ton fric, ton problème : Les impôts ? Connais pas ! Pour les libertariens, c'est presque du vol légalisé. Chacun gère son pognon comme il l'entend. Besoin d'une route ? Fais une cagnotte en ligne !
  • Le marché, ce héros : Oublie la Sécu, les allocs, les retraites... Le marché libre va tout régler comme par magie. Adam Smith, sors de ce corps !
  • Liberté chérie : C'est le maître-mot. Liberté d'entreprendre, de s'associer, de commercer... sans que l'État vienne mettre son nez dans tes affaires.

En gros, les libertariens, c'est un peu les anarchistes en costume-cravate. Ils rêvent d'un monde où chacun serait son propre patron, son propre assureur, son propre... tout !
Alors, ça fait rêver ou ça file les jetons ? Un monde sans filet de sécurité, où tu es 100% responsable de ton destin. Pour certains, c'est l'utopie ultime. Pour d'autres, c'est le scénario d'un film d'horreur social !
Mais bon, entre nous, vous imaginez vraiment une société qui tourne sans un minimum de régulation ? Ça risquerait d'être aussi chaotique qu'une soirée karaoké après 3 bouteilles de vodka !

Bref, les libertariens, c'est un peu les rebelles du capitalisme. Ils poussent le concept de liberté individuelle à fond les ballons. Reste à voir si ça peut vraiment marcher à grande échelle, ou si c'est juste un délire de hippies ultralibéraux !

Et vous, ça vous tente un monde façon Far West économique ? Ou vous préférez garder un État nounou, même s'il vous tape parfois sur les doigts ?

Le grand deal : Notre liberté contre la sécu !

Bon les philosophes du dimanche, on arrive au bout de notre délire sur l'État et ses dettes envers nous. Et si on mettait les pieds dans le plat ?
L'État nous doit quelque chose, ouais. Mais pourquoi ? Parce qu'on a fait un échange pas piqué des hannetons : notre précieuse liberté contre une dose de sécurité !
Pensez-y : à l'état de nature, c'était la jungle. Chacun pour sa pomme, et que le meilleur gagne (ou survive). Pas de lois, pas de flics, pas de Sécu. La liberté totale, mais aussi le risque permanent de se faire bouffer tout cru.
Et là, paf ! L'État débarque comme un chevalier en armure rutilante. Il nous dit :

"Hé, les gars ! Donnez-moi un peu de votre liberté, et en échange, je vous protège".

Un vrai contrat social à la Rousseau !
Du coup, on a renoncé à certains trucs :

  • La liberté de se faire justice soi-même (adieu vengeances sanglantes !)
  • La liberté de ne pas payer d'impôts (snif, notre pognon...)
  • La liberté de faire n'importe quoi sans conséquences (bye-bye anarchie !)

Et en retour, on s'attend à quoi ? Bah, à être protégés, pardi ! Protégés des autres, des aléas de la vie, de la misère... Bref, on veut notre part du gâteau sécuritaire !

Alors oui, l'État nous doit des choses. Parce qu'on a sacrifié une part de notre liberté sur l'autel de la vie en société. C'est donnant-donnant, mon pote !
Mais attention, faut pas pousser mémé dans les orties non plus. Si l'État devient trop envahissant, trop contrôlant, on risque de se retrouver avec moins de liberté ET moins de sécurité. Pas vraiment le plan...
Donc, la vraie question, c'est peut-être : jusqu'où on est prêts à aller dans ce troc liberté-sécurité ? Où est la ligne rouge ? À quel moment on dit "Stop, rends-moi ma liberté, je prends le risque" ?
C'est là tout l' art du vivre ensemble, les amis. Trouver le bon équilibre entre ce qu'on cède et ce qu'on gagne. Un vrai casse-tête qui ferait transpirer même les plus grands penseurs !
Alors, vous êtes plutôt team "Rends-moi ma liberté" ou "Protège-moi à fond" ? Peut-être un mix des deux ? C'est ça la beauté de la philo : y'a pas de bonne réponse, juste des questions qui font cogiter !

Allez, méditez là-dessus, et n'oubliez pas : la prochaine fois que vous râlez contre l'État, rappelez-vous que c'est un peu le prix de ne pas vivre dans un épisode de Walking Dead !