La Mort aux trousses
Film américain réalisé en 1959 par Alfred Hitchcock
Avec Cary Grant, Eva Marie Saint, James Mason, Jessie Royce Landis, Martin LandauUn scénario tout ce qu'il y a de plus embrouillé. Du meurtre dans l'immeuble des Nations Unies jusqu'à la poursuite sur l'une des statues du mont Rushmore, un scénario inénarrable tant il y a de retournements : espionnage, contre-espionnage à la pelle. Prenons cela comme un divertissement plutôt qu'un film dramatique à la Vertigo ou à la Psycho.Plusieurs séquences célèbres dont la plus connue : le guet-apens au cœur des terres agricoles de l'Illinois illustré dans le poster du film. Cette séquence, tournée en 133 plans, est parfaite. Le suspense atteint un niveau insurpassable. Hitchcock nous prouve, une fois de plus, qu'il est le maitre du suspense.Autre séquence remarquable : la poursuite sur le mont Rushmore. Il faut voir les personnages se promener à travers les têtes des présidents américains. Je n'ai jamais rien vu de tel dans le cinéma américain.Sculpture du Mont RushmoreQuatre présidents : Washington, Jefferson, Théodore Roosevelt, LincolnTrump rêvait d'y faire sculpter sa tronche de mégalomane.
Au sujet du titre, North by Northwest est la direction prise par les personnages de l'histoire : de New York vers Rapid City dans le Dakota du Sud. La vraie direction est West-North-West.La maison de l'espion Vandamm est une réplique de l'architecture des maisons conçues par Frank Lloyd Wright.La scène de la couchette dans le train. Comment Hitch a contourné la censure : dernier plan du film, le train entrant dans le tunnel.Grandes prestations pour Cary Grant, Eva Marie Saint et Martin Landau à vous donnez des frissons.Lors d'un voyage dans l'Ouest américain à l'été 2004, nous nous sommes arrêtés au mont Rushmore et sommes allés dans la cafétéria où les acteurs d'Hitchcock ont joué.
Critique. Cahiers du Cinéma. Décembre 1959. Numéro 102. La concierge et le bucheron par Luc Moullet. Décembre 1978. Numéro 295. La Mort aux trousses par Marc Sator.Les 300 premiers numéros des Cahiers du Cinéma sur Archive.orgVisionné, la première fois, le 26 février 2004 à la télévision à Montréal.
Mon 379ème film visionné de la liste des 1001 films du livre de Schneider.