Je ne sais pas comment je m’y prends, mais hier, j’ai raté le solstice d’été. Je suis tellement conditionné à penser qu’il tombe le 21 juin que ma conviction m’a une fois de plus aveuglé. J’ai ajouté un calendrier pour illustrer cette erreur récurrente.
Pour ceux d’entre nous qui vivent dans le nord, le solstice d’été est le jour le plus éclairé et la plus courte nuit de l’année, quand le soleil est au zénith.
Cela signifie également cette éclairage maximum à lieu une fois par an à chacun des pôles. L’opposé est évidemment le solstice d’hiver, dont reparlerons avant Noël. Le solstice d’été a différentes significations selon les cultures et l’histoire. Pour nous, dans le Nord, il marque le jour avec la plus longue période de lumière solaire.
C’est aussi le début officiel de notre été, une période de chaleur, de croissance et d’abondance. De nombreuses cultures considèrent ce jour comme le triomphe de la lumière sur les ténèbres. Lorsque les jours commencent à raccourcir après le solstice, c’est aussi un rappel que cette lumière estivale ne durera pas éternellement.
En Europe, c’est le temps des feux de joie, des festivités et des danses autour du mât de mai. Au Pérou, c’est le temps fêter le dieu solaire Inca Inti et aussi de célébrer le milieu de l’année agricole. C’est aussi le Litha dans les traditions païennes qui célèbre la force du soleil et l’abondance de l’été.
Pour moi, c’est le moment de travailler sur les skis de la famille, de réparer les semelles rayées, d’affûter les carres émoussées et de farter chaque paire avec tendresse et amour !