« Create your own view – your universe, your after image, your artwork. Create an image of what you are sitting on, standing on, walking on, right now and all the time. Look around, look up, look down, what do you see? What do you feel? We have colonized, industrialized, modernized, we have forgotten salf-respect and to listen o ourselves. Mindful of this, let’s make the artwork again. Create your universe anew and be present. BE PRESENT. »
Les attentes sont toujours grandes lorsqu’un premier album arrive après plusieurs années de succès. C’est évidemment le cas concernant Peggy Gou, dont je vous parlais pour la première fois à l’occasion de la sortie de son EP Once. Cela remonte à l’année 2018 et, depuis, l’artiste sud-coréenne n’a jamais vraiment cessé de faire parler d’elle avec sa musique mais aussi à l’occasion de ses prestations en tant que DJ.
L’année passée, « (It goes like) Nanana » devenait un véritable tube au sens classique du terme. Puis, il y a quelques semaines, son duo avec Lenny Kravitz (« I believe in love again », titre aujourd’hui d’autant plus explicite que l’on apprenait il y a peu que le chanteur, âgé certes de 60 ans mais toujours un sex symbol, aurait prêter vœu d’abstinence depuis 9 ans, attendant de trouver l’âme sœur pour retrouver le chemin de la chair) venait asseoir un peu plus encore – si elle en avait besoin – son statut d’incontournable de la scène électronique mondiale. Dès lors, quand est-il de I Hear You, son tout premier album ?
Tout d’abord, les deux chansons précédemment citées figurent au cœur de l’œuvre, séparées par une collaboration avec Villano Antillano qui chante en espagnol aux côtés de Peggy Gou. Mais plus globalement, I Hear You me parle (oui oui, il me parle !) de plus en plus. J’avais une certaine appréhension, d’être déçu car trop d’attentes donc, mais je suis à la fois surpris par le style des dix chansons et par le fait qu’elles me touchent, avec déjà des moments préférés.
Le disque de l’été ?
(in Heepro Music, le 18/06/2024)
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