Le livre du thé tome 1 : Une magie teintée de poison, Judy I. Lin

Par Maliae

Résumé : Ning a perdu sa mère. Et le plus douloureux de son histoire, ce que c’est elle la responsable de sa mort. C’est elle qui lui a administré le poison sans le savoir, par un thé venimeux qui lui a été fatal… Et qui pourrait maintenant être également mortel pour sa soeur Shu. Un jour, Ning entend qu’une compétition s’organise pour trouver le plus grand maître du shennong-shi du royaume – une magie ancestrale de l’art de la préparation du thé, où ce dernier peut se révéler être une excuse, un défi ou encore une arme. Elle traverse alors le pays pour se rendre à la Cité impériale et prendre part au concours. Le gagnant recevra une faveur de la princesse : peut-être l’unique chance pour Ning de sauver sa soeur ! Mais entre les trahisons des compétiteurs, les machinations politiques de la cour, et un mystérieux et envoutant jeune homme qui semble cacher un lourd secret, Ning devra être vigilante, car le danger est partout autour d’elle !

Avis : Ning se sent coupable, elle se sent responsable de la mort de sa mère car c’est elle qui lui a versé le poison qui l’a tué. Sa petite sœur est mourante à cause du même poison, alors Ning s’enfuit pour trouver un antidote, pour avoir quelque chose pour sauver sa sœur. Devenir une shennong-shi et obtenir une faveur de la princesse impériale.

Ning est quelqu’un de plutôt droite dans ses bottes, elle a du mal avec l’autorité, elle a tendance à trop en dire. J’ai beaucoup aimé son caractère, d’un côté elle est terriblement maligne, de l’autre elle est très naïve car elle vient de la campagne et n’est pas habituée aux complots de la Cité impériale. Elle ne sent pas toujours le danger, mais elle arrive à se sortir de situations difficiles, sans savoir à qui elle peut faire confiance, à part Lian l’amie qu’elle va se faire.
Kang est-il aussi honnête qu’il le dit ? Après tout, il n’est pas celui qu’il lui avait dit être, il lui a caché son identité et pourtant Ning se sent attirée par lui malgré tout.
La princesse Zhen veut-elle vraiment régner sur le pays ou est-elle responsable de l’empoisonnement de son peuple ?
Et les autres candidats au poste de shennong-shi sont-ils vraiment innocents?

J’ai bien aimé le système de magie qui passe à travers le thé, comment Ning maîtrisait cet art quand bien même elle n’a pas eu la même formation que les autres. Elle est prête à tout pour sauver sa petite sœur, c’est une combattante, elle ne baisse pas les bras même dans les moments difficiles, elle fait de son mieux. Elle se retrouve mêlée et emmêlée dans les intrigues bien malgré elle, elle qui se fiche des complots, elle qui veut juste sauver sa sœur et savoir qui est l’Ombre soupçonné d’être celui qui distribue le poison qui a tué la mère de Ning.

La romance ne m’a pas tellement intéressé, mais j’ai quand même aimé la relation entre les personnages, les liens qui se tissaient. Mais je n’ai pas trouvé les sentiments assez développés. Néanmoins il y a encore un tome et j’espère que ce lien sera plus approfondi.

J’ai été prise dans l’histoire, la magie qui se dégageait des pages. J’ai adoré les intrigues politiques, les pièges qui se referment sur les personnages, c’était intrigant et plein de révélations, dur de savoir à qui faire vraiment confiance. Je me suis interrogée sur tous les personnages qui entourent Ning, même Lian. Et pourtant je me suis quand même fait avoir à la fin.

Une fin, qui, d’ailleurs, appelle à la suite parce que c’est interdit de terminer un livre de cette façon. Avec un cliffhanger de fou. Je vais donc enchainer avec le tome deux, pas le choix !

Phrase post-itée :
« Si l’on vous répétais depuis la naissance que le monde doit se prosterner devant vous, vous trouveriez naturel d’être destiné aux sommets. »

éé