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C’était juste une blague, Caroline Peiffer

Par Maliae
C’était juste blague, Caroline Peiffer

Résumé : Ce matin, Manon s’est suicidée…
Qu’est-ce qui a pu pousser cette adolescente à cette extrémité ? C’est la question que se pose tout le monde : ses parents, son frère, ses camarades…
Des rumeurs de harcèlement et de cyberharcèlement commencent à apparaitre, mais comment le prouver ? Comment trouver un coupable quand tout le monde l’est ?
Ce récit, écrit du point de vue de ceux qui restent , pose la question des responsabilités face au harcèlement et au cyberharcèlement.

Avis : Je savais que la lecture allait être difficile. Manon s’est suicidée à cause du harcèlement et cyberharcèlement qu’elle subit par un groupe de jeunes qui « la taquinent » « juste pour rire ». Et puis Manon riait aussi non ?

J’ai pété un plomb avec cette lecture, la réaction de certains personnages étaient horribles, aucune empathie, aucun remord. Des adolescents qui rejettent vite la faute sur Manon elle même, trop fragile, trop sensible, c’est sa faute à elle pas à eux. J’ai eu des envies de violence.

Chaque chapitre présente un personnage différent qui apporte sa pierre à l’édifice de cette histoire, de raconter comment les choses se sont passées jusqu’au drame. Drame qu’on vit aussi à travers les yeux de la famille de Manon. Liam a perdu sa sœur, les parents leur fille. De mon côté, la colère se mêlait à la tristesse et j’ai pas mal pleuré.

C’est facile de dire qu’on condamne le harcèlement et de, au final, ne rien faire quand une jeune se suicide, de fermer les yeux, de se taire pour pas faire un scandale. Ca m’a tué. « C’est pour rire » « c’est juste une blague », mais une blague + une blague + une blague, ça devient du harcèlement et ça mène à des situations difficiles. D’ailleurs il n’y a pas que Manon pour avoir souffert de cette situation et des bouches commencent à s’ouvrir dans le livre.

N’empêche que la situation reste injuste et la fin tout aussi injuste. Ca m’a brisé le cœur, mais ce livre est important, je pense qu’il faut plein de personnes pour le lire, pour faire passer le message, pour que les gens comprennent le harcèlement, que l’histoire de Manon ne se répète pas. Jamais. (même si là elle est fictive, il y a bien eu des suicides à cause du harcèlement)

Phrase post-itée :
« Parce qu’au fond, on avait beau leur dire que le harcèlement était un délit passible de sanctions et qu’il fallait le dénoncer, la vérité, c’était que les harceleurs l’emportaient. Le silence des témoins leur donnait toujours raison. »

éé

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