Pendant longtemps, probablement depuis que je vis aux États-Unis, j'ai toujours pensé qu'un corps valide avait le DEVOIR de faire de l'exercice, au lieu de se laisser chuter vers une vie sédentaire, d'ajouter des kilos à son poids et de devenir incapable de se déplacer sans efforts.
C'était en considération de tous ces humains qui, à cause d'un handicap, d'un accident, d'une maladie, auraient aimé faire autant d'exercice que nous, voire plus, mais ne le pouvaient pas, du moins pas autant qu'une personne en bonne santé.
![devoir faire l’exercice](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhHZgigptVCSjKRK7ucPPqfrCHwVZayX8q1EfKwj-xomZIhrAMeosaFl9VJahJA6G4L2bmOjydbgE84ZZUZzq8KlC-lpL5McKFeemQWLv3BI4gspypu8gPjPAZ_9NAKcr4llDBD25hDqNbzdRdc08LjKxfhlyHaiYgAFF_-BbkUwgaxXjHyWF68/w200-h128/blog6-15a.jpg)
Je m'en suis souvenu hier matin, alors que nous faisions notre promenade matinale, et que nous avons vu cet homme, sans jambes, faire des passages répétés à nos côtés sur une chaise roulante de course.
Un peu plus tard, nous l'avons rattrapé sur une section assez raide de notre parcours où il avait visiblement beaucoup de mal à monter. Nous nous sommes tous les deux demandés ce qui avait causé son absence totale de membres inférieurs, un accident, une malformation génétique, une maladie ?
![devoir faire l’exercice](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiJfY-mxRgQsLwQcAqcVq9LCw5Ko-TtR4ZA3jFxsBrT4dOik4k-sWrB67jXGM2AxhN7qfsCGNAQfnskKhsKluHCaXGtWfo03ZGs4XdFw3dU5abmrzExwTXI08hiAsLoGuyvV4qxIiyCKUar8vm9XU8yM_lAt-9wVH5IzmyC-XEPXFnfwp3ZrEZY/w400-h175/blog6-15b.jpg)
Nous n'avons pas eu la chance de lui adresser la parole car il empruntait le côté opposé de la route et faisait de son mieux pour rester devant nous.
![devoir faire l’exercice](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEipSf3lFrjXlSc-h9IbJ9liQ3qhYI2bDHsfNI07UQFVoyXlani67Gkg_0nCFS8jhbql4_xFd_Gfj9mXwzAS5T81isqRgGmM9GOqIrS0aLbTu7A1_9_UqI_uf9mm1VBHevpGWo0kNJEFKOaLTN1Uz3cOUYgXF7dwEY3FAOwQ4O4rBjbMeTsjm1mj/w400-h183/blog6-15c.jpg)
Finalement, il atteignit le sommet de la pente et dévala la colline à toute vitesse. Une fois de plus, nous nous sommes dit : " Que nous sommes chanceux ! "