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Comment John Lennon a capturé la beauté intemporelle de l’amour dans une chanson

Publié le 14 juin 2024 par John Lenmac @yellowsubnet

John Lennon était toujours connu pour aller droit au but concernant ses chansons. Soit il disait ouvertement qu’il avait créé quelque chose d’inédit, soit il ne supportait pas l’idée d’écouter l’un de ses classiques des Beatles à nouveau. Bien que la plupart de ses meilleures compositions soient assez simples et directes lorsqu’elles sont vues objectivement, il a admis qu’il y avait une certaine beauté dans la chanson « Love » qu’il n’avait jamais réalisée auparavant.

Après que Lennon soit sorti tout frais de thérapie, il était inévitable que certaines chansons devaient être extraites de lui. Personne ne sort de cette expérience traumatisante sans quelques histoires de découverte de soi, et Plastic Ono Band était l’excuse de Lennon pour laisser sortir toute cette agressivité en une seule fois.

Pour un album qui traite des recoins les plus fragiles de son esprit, le premier véritable album solo de Lennon est une écoute déchirante du début à la fin. Ce n’est nullement aussi caustique que les sons du death metal ou autre, mais l’entendre parler si franchement de ses problèmes sur des chansons comme « Mother » et « Working Class Hero » donne l’impression qu’il est juste là à côté de vous, étendu sur un canapé.

Bien que Lennon ait eu beaucoup de moments difficiles, il savait au moins qu’il avait trouvé du réconfort lorsqu’il a rencontré Yoko Ono. Autant que les gens la qualifient à tort de femme qui a démantelé les Beatles, Ono a peut-être indirectement sauvé Lennon de lui-même, l’aidant à sortir de son esprit fragile et lui donnant l’envie de faire de la musique à nouveau.

Bien que la plupart de l’album présente certains des textes les plus directs que Lennon ait jamais écrits, « Love » ressemble à une chanson à laquelle tout le monde pourrait s’identifier s’ils ont ressenti quelque chose dans leur cœur. En gardant les choses totalement abstraites, le tout se lit comme une sorte de poème tonique sur ce que l’amour signifie pour lui, tandis qu’une douce guitare acoustique joue en arrière-plan.

Même pour quelqu’un qui avait l’habitude de faire quelque chose d’agressif à chaque fois qu’il jouait, Lennon a admis qu’il s’était surpris lui-même avec la beauté de la mélodie, en disant : « Je pense que c’est beau. Je suis plus un rockeur, c’est tout. J’avais à l’origine conçu Mother et Love comme étant un seul et même morceau, mais je veux en sortir un avec elle [Yoko]. Ensuite, je dois me débarrasser de l’un. Mais je pense que Love me fera plus de bien. »

Malgré l’idée que « Mother » laisse chaque auditeur sous le choc s’il avait entendu cette chanson en premier, « Love » est le genre de ballade tendre que la plupart des gens pourraient apprécier. Elle était à peine aussi dense en termes de paroles que certaines autres chansons de Lennon, mais la touche folk sur la dévotion est quelque chose qui ressemble à une sorte de modèle pour des artistes comme Elliott Smith des décennies plus tard.

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Plus que tout, c’était Lennon qui nous rappelait qu’il allait encore bien après être sorti de l’une des périodes les plus dures de sa vie. Il avait vu son groupe se disloquer, sa femme être méprisée par tout le monde, et avait dû confronter son passé troublé, mais « Love » était là où il pouvait faire fondre toute la merde de la vie et savoir qu’il pouvait tout accomplir tant que Ono était à ses côtés.


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